Depuis une semaine, les principaux dirigeants de l’opposition perdent beaucoup de temps à ergoter sur un rapprochement avec le centre et sur les modalités de participation à une éventuelle primaire en 2016.
Ce n’est pas en tentant d’absorber le centre comme en 2002 que l’opposition contrera la menace FN et que l’UMP résoudra ses difficultés. Un nouveau centre réapparaîtra toujours à la gauche immédiate de la droite, fut-elle élargie.
Et le recours à une primaire n’est pas la panacée. Comme le montre l’exemple la victoire de François Hollande à la primaire socialiste, puis à la présidence de la République, l’organisation d’une primaire n’apporte aucune garantie sur la compétence du candidat, ni sur sa capacité à diriger la France.
Les Français ont d’autres préoccupations que le casting de la présidentielle de 2017 ! Leurs priorités sont le chômage, le pouvoir d’achat, la refondation de notre système éducatif et l’adaptation de notre économie aux défis de la mondialisation.
Il est temps de ne plus se tromper de combat. Le bon combat, c’est celui des réformes institutionnelles qui vont revitaliser notre République, c’est celui des idées qui vont permettre de redresser notre pays et c’est celui du projet autour duquel les Français pourront se réunir pour avancer ensemble.
Le bon combat, c’est la bataille de France, la bataille d’une France rayonnante dans une Europe forte.
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