La poussée du FN lors du 1er tour des élections de Vitrolles consacre l’échec du social-populisme de Manuel Valls et de son soi-disant « parler vrai ».
Adopter le discours des extrêmes ne permet pas plus de les vaincre que d’ostraciser leurs électeurs. Au contraire, reprendre et populariser leurs idées revient à les légitimer. A le faire, on renforce dangereusement les partis populistes comme le confirme tous les récents sondages et les récentes élections. C’est d’ailleurs bien pour affaiblir la droite que le président et son ministre de l’Intérieur ont tout fait pour renforcer le FN avant de s’apercevoir que le piège risquait de se refermer sur eux.
Arrêtons de faire croire que le succès du FN tient au fait que sa présidente pose les bonnes questions. Sa popularité vient plus simplement de l’exaspération citoyenne face à l’immobilisme des dirigeants politiques et à leur absence de réponses crédibles aux difficultés du quotidien.
Comment ne pas comprendre l’agacement des électeurs face au double spectacle des couacs gouvernementaux et du combat de chefs au sein de l’opposition ? Les partis populistes ne peuvent pas rêver meilleur terreau pour faire prospérer leurs idées !
Exemplarité des comportements, cohérence du discours et efficacité de l’action font et feront beaucoup plus pour la crédibilité de la parole politique et des partis républicains que l’organisation par le ministre de l’Intérieur d’une tournée de « lutte contre le sentiment d’abandon ».
Si nous voulons mettre en échec le populisme et faire gagner la France, c’est n’est pas d’un soi-disant « parler vrai », mais d’idées fortes et d’agir vrai dont nous avons besoin ! C’est l’objectif du R2F.
Un commentaire
La Parti de Pascal
Et ce n’est pas les interventions de F. Fillon qui vont changer la donne
Aujourd’hui, la droite classique n’est plus audible; elle s’est trop compromise avec des thématiques et des réponses passées au filtre de la gauche
La société française a besoin d’un électrochoc et le FN est peut-être une des électrodes; idéalement, il en faudrait une autre, sortie des ruines de l’UMP, mais pour cela, il faut que ce parti explose