Il y a 25 ans tombait le mur de Berlin.
En ce soir du 9 novembre 1989, le rideau de fer se levait enfin. L’Est et l’Ouest de l’Europe se réconciliaient. C’était la liberté qui triomphait.
Le mur de la honte n’a pas résisté à la vérité. Il n’a pas résisté à la liberté.
Cette liberté, il nous revient de la faire vivre et de la faire progresser. En France et en Europe, beaucoup de murs restent à abattre.
Il y a 5 millions de chômeurs en France, 8,6 millions de personnes en situation de pauvreté et 150 000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire en situation d’échec. En Europe, on atteint respectivement 26 millions, 84 millions en Europe et plus d’un million de personnes.
Certains diront qu’on ne peut rien y faire, que toutes les options ont été explorées et que nous devons nous résigner.
Je ne partage pas cette vision. Nous nous tenons aujourd’hui au seuil d’une époque nouvelle. Elle exige de l’imagination, du courage et de la persévérance. A nous d’être les explorateurs des solutions nouvelles, d’en être les pionniers !
Il faut faire tomber le mur du chômage, il faut faire tomber le mur de la pauvreté, il faut faire tomber le mur de l’échec scolaire et bien d’autres murs encore.
Il est temps de ne plus se comporter en rentiers de libertés déjà acquises, mais d’agir en fossoyeurs des murs qui embastillent les Français et en combattants insatiables de leur liberté. Tous les murs de la honte doivent tomber !
François Vigne
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