Le président de la République et son Premier ministre ont fait part de leur intention de demander une prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 26 mai. Manuel Valls a même ajouté vendredi que l’état d’urgence durerait aussi longtemps que Daech continuerait à exister !

De façon très paradoxale, voire contradictoire, le chef de l’Etat a appelé samedi matinà la reprise des sorties scolaires culturelles, « des moyens de sécurisation considérables ayant été déployés partout ».

Les émeutes d’hier à Calais avec la prise d’assaut d’un ferry et les dégradations de la statue du général de Gaulle et de son épouse, démontrent pourtant que le territoire n’est pas sécurisé et que les forces de l’ordre peuvent être facilement débordées.

Ces derniers événements ne font malheureusement que confirmer ce qu’indiquaient les statistiques de la délinquance et celles de l’immigration publiées cette semaine. Derrière son discours sécuritaire, le gouvernement laisse filer la délinquance et éloigne de moins en moins de clandestins !

Tout le démontre : la situation actuelle ne relève plus de l’état d’urgence. Mais elle requiert un changement immédiat de la politique gouvernementale et l’adaptation très rapide des lois existantes pour permettre aux forces de sécurité de rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire et de combattre efficacement le terrorisme islamique dans le respect de l’état de droit, ainsi que du contrôle du juge.

Il convient en particulier de moderniser notre procédure pénale, d’assurer l’application effective de la loi partout en France et d’augmenter les moyens humains et financiers de la police et de le justice. Cela doit être fait d’urgence compte-tenu des menaces qui planent aujourd’hui sur notre nation.

La prolongation injustifiée de l’état d’urgence est contraire aux principes de la République et aux valeurs fondamentales de notre pays. Refusons donc son instrumentalisation par l’exécutif, tout le mettant en demeure d’assurer enfin la sécurité des Français !

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