Lançant la campagne du FN pour les élections européennes, Marine Le Pen a fixé pour objectif à ses élus « d’empêcher l’UE de continuer à avancer ».
Vouloir paralyser l’Europe plutôt que de la projeter dans l’avenir, c’est condamner la France à reculer. Si l’UE est empêchée d’avancer, nous continuerons à en subir toutes les défaillances et toutes les insuffisances.
Bien sûr, il faut sortir l’Union européenne de la logique du « toujours plus » qui a conduit à des élargissements incontrôlés et des erreurs graves. Mais l’immobilisme, le retour en arrière ou le repli sur soi n’apporteront aucune solution à nos problèmes. Comme le montre la situation de l’Allemagne, les délocalisations et le chômage ne sont pas une fatalité au sein de l’Union et nos dirigeants nationaux sont les premiers responsables de la crise française.
Notre priorité commune doit être de transformer l’Union européenne et notre pays par des réformes audacieuses permettant de renouer avec la croissance et de remédier aux dysfonctionnements. Il n’y a pas d’autre voie pour faire gagner la France.
Les partis traditionnels semblent s’être résignés à laisser le FN devenir le premier parti de France dans le Grand Est ou ailleurs sur le territoire. Si nous voulons faire avancer notre pays, il faut nous battre pour l’éviter. Aucune portion du territoire, ni aucun électeur ne doivent être abandonnés. Nous ne devons laisser personne prendre l’Europe et la France en otage pour satisfaire ses propres ambitions politiciennes.
Notre pays et l’Europe sont menacés. Ne laissons pas la voix de l’immobilisme et du déclin l’emporter au détriment de la France et de tous les Français.
Nous appelons tous les Françaises et les Français à nous rejoindre dans le combat pour une France innovante, dynamique et généreuse dans une Europe forte.
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