Pierre Moscovici s’est réjoui de la décision de Moody’s sur la France. Il a tort.

Le placement de notre note sous perspective négative n’est pas une bonne nouvelle. Il constitue déjà un début de dégradation.

Notre notation actuelle à moins d’intérêt que la tendance. Pendant que la note française est placée sous surveillance, le triple AAA de l’Allemagne est confirmé et la note de l’Irlande relevée ! C’est donc à un véritable déclassement de notre pays que nous assistons.

La France prend du retard par rapport à ses voisins et rate le train de la reprise mondiale. C’est la conséquence de la politique menée depuis deux ans qui a échoué à réduire les déséquilibres et qui a étouffé la croissance.

Le gouvernement a tort de s’en accommoder, comme de se contenter, après avoir annoncé pendant plus d’un an l’inversion de la courbe du chômage, de sa simple stabilisation. A l’erreur, n’ajoutons pas le défaitisme !

Au contraire, il faut mobiliser l’ensemble des Français autour d’objectifs volontaristes de redressement du pays qui justifie les sacrifices qui leur sont aujourd’hui demandés.

Le déclassement de la France n’est pas une fatalité ! Notre pays dispose de tous les atouts nécessaires

pour se rétablir et devenir l’un des grands gagnants du XXIème siècle. Il ne lui manque aujourd’hui que l’impulsion et le bon gouvernement.