Le gouvernement a confirmé ce matin qu’il a décidé d’abaisser le plafond du quotient familial à 1500 euros et de diminuer simultanément la prime à la naissance à partir du deuxième enfant, la prestation d’accueil du jeune enfant, les réductions d’impôts pour les frais d’éducation au collège et au lycée, ainsi que la majoration du complément de libre choix d’activité.
Le pouvoir démontre ainsi aux Français qu’il ne mérite pas leur confiance. Il vient de renier l’engagement pris par Jérôme Cahuzac lorsqu’il était ministre –
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un mensonge d’Etat de plus – et confirmé il y a quelques jours encore par le président Hollande lui-même de ne plus augmenter les impôts après la saignée fiscale pratiquée depuis son élection. C’est une faute grave alors que l’absence de confiance des Français envers leur gouvernement nous plonge dans la récession.
C’est en fait une politique partisane, clientéliste et à courte vue que mène le pouvoir. Derrière un discours d’égalité, le gouvernement choisit délibérément de pénaliser les familles et leurs enfants au bénéfice des couples sans enfants. Il s’attaque encore plus fortement aux familles nombreuses qui ne constituent pas sa base électorale. Cette politique est doublement malthusienne puisqu’elle incite les Français à diminuer leurs revenus et leur nombre d’enfants au détriment de l’avenir du pays.
Mme Bertinotti, qui porte bien mal son titre de ministre de la famille, a tenté de justifier la diminution de moitié de la prime à la naissance à partir du deuxième enfant par l’argument « qu’il y a des dépenses, comme l’achat d’une poussette, que l’on fait pour le premier enfant et qui n’ont pas besoin d’être réalisées à nouveau pour le deuxième « . Ce qui peut être vrai pour deux enfants séparés de 10 ans ne l’est pas pour des enfants rapprochés de 18 mois à deux ans. Il ne l’est pas non plus pour les familles de plus de deux enfants pour lesquelles l’usure du matériel impose son renouvellement à partir du troisième enfant, qu’il s’agisse des poussettes, sièges auto, rehausseurs, etc. L’argument utilisé démontre donc une très mauvaise connaissance du sujet ou une totale mauvaise foi.
Oui, il est urgent de réduire les dépenses publiques, mais ce sont les dépenses de fonctionnement improductives qu’il faut viser et non les dépenses d’investissement, a fortiori celles en faveur des enfants et de la jeunesse.
Pour gagner les 1,7 milliards d’euros qu’est censée permettre d’économiser cette politique punitive d’ici 2016, il eut été beaucoup plus fructueux de supprimer 24 des 38 ministères que compte le gouvernement, soit une économie estimée à 750 milliards d’euros, et de fusionner régions et départements. Le gouvernement aurait également dû supprimer les postes des 46 conseillers ministériels supplémentaires ajoutés depuis août 2012 en commençant par les 15 ministères qui dépassent le seuil de 15 conseillers par ministre et celui de 10 par ministre délégué fixé par le Premier ministre lui-même.
Pour cela, il eut fallu au pouvoir du courage et de la hauteur de vue, deux qualités dont il est dépourvu. Il est d’ailleurs éloquent d’apprendre ce même jour que le gouvernement s’apprête à concéder aux parlementaires socialistes que leur patrimoine sera consultable, mais pas publiable, alors qu’il va imposer aux entreprises de publier leurs activités pays par pays au titre de la lutte contre la fraude fiscale. Ce qui est vrai pour les unes ne vaut pas pour les autres sur le seul fondement de petits arrangements entre amis et de la défense d’intérêts partagés.
Il est décidément urgent pour notre pays de retrouver un gouvernement crédible, efficace et fiable, au seul service de la France, de ses citoyens et de sa jeunesse.
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