Le jour même où il annoncait sa décision de moduler les allocations familiales en fonction des revenus des familles, l’exécutif s’opposait à l’intégration des oeuvres d’art dans l’assiette de l’Impôt sur la Fortune au nom des « équilibres fragiles » du marché de l’art…
La hiérarchie des valeurs du pouvoir actuel est clair : les tableaux valent plus que les enfants !
Il eut été stupide d’intégrer les oeuvres d’art dans la base de calcul de l’ISF. C’est même cet impôt destructeur qu’il faut supprimer, tant il est responsable de fuite de richesse et de talents français à l’étranger.
Mais la famille mérite encore plus d’égards et d’attention que le marché de l’art. Son équilibre est tout aussi fragile, sinon plus. Ce fut la grande intelligence du gouvernement né de la Résistance de le comprendre et de faire de la politique familiale un pilier essentiel du système de solidarité nationale et de Sécurité Sociale.
Ce choix préférentiel pour la famille et pour les enfants a permis à notre pays de bénéficier continûment depuis 1945 de plus forts taux de natalité que ses voisins.
Cette force démographique est un atout décisif et une richesse incomparable au moment où nos dettes publiques atteignent des sommets. Les enfants d’aujourd’hui sont les garants du paiement de nos dettes. Ils sont notre richesse et notre patrimoine collectif.
Pour que notre pays conserve sa vitalité et son dynamisme démographique, la famille doit redevenir une priorité nationale. Il faut lui appliquer la « clause de la fiscalité la plus favorable » : tous les enfants et les familles de France doivent bénéficier du traitement fiscal le plus favorable.
C’est une question de solidarité. C’est une question de justice. C’est faire le choix de l’avenir pour la France et pour tous les Francais !
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