Les chiffres ont parlé. La promesse de François Hollande d’inflexion de la courbe du chômage avant la fin de 2013 était aussi intenable que stérile. Le traitement statistique ne peut cacher la misère de la politique gouvernementale. Au contraire, les chiffres démontrent la double aggravation du chômage des jeunes et de longue durée.
La publication le même jour des bons chiffres de l’emploi américain condamne encore plus sévèrement l’échec de la politique française. Nous continuons à prendre du retard !
On ne bâtit pas une politique de lutte contre le chômage sur un seul indicateur : aucun Etat n’a jamais gagné ainsi la bataille de l’emploi. Au contraire, la victoire se construit par une politique globale de compétitivité, d’incitation à l’initiative et à l’esprit d’entreprise et surtout de confiance, soit exactementle contraire de ce que fait le gouvernement depuis 20 mois.
En se contentant de guetter l’inflexion de la courbe de chômage, François Hollande se comporte vigie et pas en capitaine. Mais ce n’est pas à la vigie qu’on demande de commander le navire, mais bien au capitaine.
Il est temps de pour le chef de l’Etat de passer de l’incantation à l’action. Il est urgent d’engager une véritable politique de lutte contre le chômage et de redressement de l’appareil économique français. Tous les moyens de l’Etat doivent y être asservis. Il en va de l’intérêt de la France et de tous les Français.
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