Effrayée par le ras-le-bol de 84% des Français face à la saignée fiscale pratiquée depuis 16 mois, la majorité n’a plus que l’expression « pause fiscale » à la bouche.
Mais une pause, ce n’est pas la fin d’un mouvement de hausse. C’est un arrêt temporaire dans l’augmentation avant qu’elle ne reprenne de plus belle.
Les mots ont un sens. Et François Hollande y est très attentif. L’exécutif ne parle pas de pause du chômage, mais de renversement de sa courbe. Il se garde bien d’évoquer le renversement de la courbe des prélèvements obligatoires…
D’ailleurs, la purge continue malgré les dénégations de l’exécutif. Le président a moqué dimanche le concours Lépine de la taxe fiscale… Le concours a pourtant repris de plus belle au lendemain de cette intervention : durcissement du malus automobile à 8 000 euros, nouvelle taxe systémique sur les banques, l’imagination des socialistes n’a pas de limite !
Ce n’est pas d’une pause, mais d’une décrue fiscale dont les Français ont besoin après la purge que le pouvoir vient de leur faire subir. C’est la condition du retour de la croissance et de la confiance. La décrue
ne peut être obtenue que grâce à un effort soutenu et déterminé d’élimination des dépenses publiques improductives compte-tenu du niveau de notre dette. Cette décrue est impérative !
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