François Hollande est déjà en campagne. Deux ans avant les élections présidentielles de 2017, il multiplie les réunions et les promesses en veillant à en reporter le coût après 2017.
Vendredi 12 juin, il s’est engagé auprès du congrès de la Mutualité Française à donner un coup de pouce fiscal « d’ici 2017 » pour améliorer la couverture complémentaire des dépenses de santé des retraités. Samedi 13 juin, c’était au tour des CRS d’être gratifiés d’une augmentation exceptionnelle de l’indemnité journalière d’absence temporaire qui va passer de 33 euros à 39 euros en 2017 ! Mardi 16 juin, les fonctionnaires se voyaient proposer par Marylise Lebranchu, ministre de la fonction publique, une augmentation salariale… à partir de 2016, soit 2017 en pratique.
Depuis hier, l’exécutif s’efforce de faire croire aux Français qu’il leur fait cadeau d’une année d’impôts grâce au prélèvement à la source. Il ne leur rend que ce qui leur appartient puisqu’il s’agit, en fait, de l’annuité d’impôts qui aurait été dû être payée au pays à la fin des temps…
François Hollande et son gouvernement sont en train de prendre des engagements pour des années de gestion publique qui ne leur appartiennent pas. Après seulement trois ans, nous sommes déjà revenus à la politique du chèque sans provision !
Pour mettre un terme à cette pratique qui est à l’origine de bien des déboires hexagonaux, nous proposons de réintégrer immédiatement dans le budget tous les engagements de dépenses annoncés par l’exécutif pour l’avenir. Ce budget pro forma de la nation ferait l’objet d’un audit par la Cour des Comptes, qui en contrôlerait la sincérité.
La vérité, la responsabilité et la démocratie y gagneront au bénéfice de la France et de tous les Français. Il est temps que la démagogie et l’immobilisme cèdent la place à l’action et à l’esprit de responsabilité.
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