Il y a deux ans jour pour jour, François

Hollande était élu président de la République. Ces deux années ont été perdues pour la France, perdues en termes de croissance, perdues en termes d’emploi, perdues en termes d’investissement et perdues en termes de réforme.

Ces deux années ont également été perdues pour l’Europe. La situation française et le manque de vision présidentielle ralentissent l’ensemble de l’Union et en menacent l’avenir même.

La France est moins riche aujourd’hui qu’en 2012 et plus endettée. Elle a vu partir beaucoup de ses jeunes, de ses forces vives et de ses entreprises, envolés pour des pays mieux gouvernés. Au cours des deux dernières années, l’écart s’est accru avec l’Allemagne. De nombreux pays de l’Union, du Royaume-Uni à l’Italie en passant par l’Espagne, nous ont distancés en termes de dynamisme et de réformes structurelles.

Deux ans après l’élection de François Hollande, les Français sont moins confiants dans leur avenir et plus divisés que jamais. La présidence exemplaire que le candidat Hollande annonçait s’est transformée en présidence de tous les scandales. Grâce à François Hollande, le pari du FN de devenir le premier parti de France n’apparait plus inaccessible, au détriment de la France et de tous les Français.

Il est temps de mettre un terme à la présidence médiocre des deux premières années du quinquennat Hollande. Le « retournement » annoncé n’aura pas plus d’avenir que « l’inversion de la courbe du chômage ». Si nous voulons que les trois prochaines années soient différentes et enfin utiles, il faut que François Hollande quitte ses habits de Premier secrétaire du PS et parvienne à revêtir ceux de président. Il faut qu’il passe de l’incantation et des formules aussi creuses qu’artificielles à la détermination, au leadership et au courage.

Il en va de l’avenir de notre pays et de celui de l’Europe. Nous ne devons pas perdre trois années de plus !