Les hiérarques du gouvernement et du Parti socialiste ont poussé ce week-end des cris d’orfraie face à la tribune de l’allemand Günther Oettinger, commissaire européen à l’économie numérique, traitant la France de « pays déficitaire chronique ».
Il s’est pourtant contenté de dire tout haut ce que toute l’Europe pense tout bas.
Oui, cette situation est insultante pour notre pays. Mais elle n’est pas le fait de nos partenaires au sein de l’Union. Elle n’est que la conséquence de l’inaction et de la démission de nos dirigeants.
Si la France a perdu le respect de ses partenaires, c’est pour une triple raison : la dérive de ses comptes publics, l’absence de vision européenne de son président et la disparition de ses représentants au sein des instances européennes.
Qui pourrait dire aujourd’hui le projet européen de la France ? Et pour cause, il n’y en a pas ! Rien ne sert de nous plaindre de nous voir imposer une Europe que nous ne désirons pas si nous ne faisons rien.
Aujourd’hui, l’Europe n’a plus d’autre voix que celle du président de la Banque Centrale Européenne, Mario Draghi. Mais l’Union ne peut se limiter à sa monnaie !
Pour retrouver notre leadership européen, la voie est simple. Nous devons :
– arrêter d’apparaître comme « l’homme malade » en rétablissant nos comptes publics ;
– reconstituer un corps d’élite de dirigeants qualifiés pour occuper des positions stratégiques au sein des instances européennes et des différents cabinets ;
– définir un nouveau projet européen ambitieux recueillant l’adhésion de la nation et de nos partenaires européens.
C’est le projet du R2F. Il est temps que la France reprenne toute sa place au sein de l’Union européenne pour le meilleur intérêt de son peuple et de l’ensemble de l’Europe !
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