Manuel Valls a annoncé samedi dernier un pacte national de sécurité pour Marseille. Comme le confirment les statistiques alarmantes révélées ce soir par Le Figaro, c’est à l’ensemble de la France qu’il faut l’étendre.
Un an après la prise de fonction de Manuel Valls, la délinquance progresse partout : atteintes à l’intégrité physique (+2,9%) violences sexuelles (+10,4%), atteintes aux biens (+3,5%), cambriolages (+9,3%), infractions économiques et financières (+5,9%), «grande criminalité» (+5,2%), règlement de comptes (+10%), fausse monnaie (+14,5 %), attentats à l’explosif contre des biens privés (+33,7%), vols à main armée contre des commerces (+8,4%) et trafics et reventes de stupéfiants (+10,2%). Au surplus, le taux d’élucidation des affaires diminue.
Contrairement à ce qu’a dit le ministre de l’Intérieur à Marseille samedi dernier, il n’a pas obtenu des résultats, au contraire. Manuel Valls est tout aussi infondé à demander de la patience à ses concitoyens.
Les Français ont droit à la sécurité sur l’ensemble du territoire, tout de suite. Ils ont le droit d’être impatients. La sécurité est un droit fondamental reconnu aux citoyens par la Constitution. Comment justifier qu’un Etat qui prélève 46.5% du PIB et dont les dépenses représentent 56,5% du PIB soit incapable d’assurer la sécurité de ses ressortissants ? En laissant exploser la délinquance, le gouvernement rompt le pacte républicain.
Il faut mobiliser l’ensemble des forces de police, de justice, ainsi que le tissu associatif pour faire reculer la violence et inverser la courbe de la délinquance.
Pour cela, nous avons besoin d’un vrai ministre de l’Intérieur concentré sur sa mission, et non sur la seule gestion de sa carrière. Rien ne sert d’inventer de fausses polémiques avec la garde des Sceaux pour se donner une image usurpée de gardien de l’ordre si c’est pour céder ensuite à la démagogie.
Il ne peut y avoir de justice sans sécurité. Cessons donc les discours pour passer à l’action. La situation l’exige. La sécurité, ce doit être maintenant !
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