François Hollande nous avait promis un « gouvernement de combat » il y a 10 jours. Mais c’est l’annexe du Parti socialiste et le club des copains qu’il nous a livrés.
Avec la nomination de 14 secrétaires d’Etat en sus des 16 ministres désignés mercredi dernier, l’équipe « resserrée » annoncée par le chef de l’Etat s’est transformée en gouvernement pléthorique de 30 membres, soit seulement 7 de moins que pour le précédent. Une fois encore, les actes n’ont pas suivi pas le discours.
Le choix des titulaires pose aussi problème. La nomination d’Harlem Désir aux Affaires européennes pour l’exfiltrer de la direction du PS est un mauvais coup porté à la France et à l’Europe. Celle de Jean-Pierre Jouyet au secrétariat général de l’Elysée, après celle de Ségolène Royal et de Michel Sapin au gouvernement, alimente – au delà des qualités personnelles – les soupçons de népotisme et de copinage.
François Hollande a donc choisi de continuer utiliser son pouvoir de nomination pour gérer ses problèmes personnels et ceux du PS. Pourtant, c’est bien d’une véritable équipe de combat de moins de 15 membres, choisis pour leurs seules qualités et tous concentrés sur leur mission, que la France a besoin. Elle l’attend !
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