La situation du nouveau gouvernement Valls est intenable. mestdan En moins de cinq jours, nous avons déjà assisté à deux couacs, sur les 35h et le plafonnement des loyers, et à deux renoncements, sur la réforme territoriale et sur ce même plafonnement des loyers.
Parce qu’il est otage de ce qu’il lui reste de députés, Manuel Valls se soumet au diktat de Martine Aubry sur l’extension à sa ville du plafonnement des loyers. De nouveau, les citoyens se trouvent confrontés au règne du cafouillage et de l’incertitude. C’est Martine Aubry et Lille aujourd’hui, ce pourra Pandora Charms On Sale être demain n’importe quelle autre baronnie locale du Parti socialiste. La France ne doit pas se retrouver sous la coupe des féodaux comme elle l’était sous l’Ancien Régime !
Ces dysfonctionnements sont la conséquence de la faiblesse du pouvoir. Pour tenter de masquer celle-ci et son absence de majorité, le gouvernement a annoncé qu’il comptait légiférer par ordonnance. Mais le recours aux ordonnances ne résoudra ni la crise d’efficacité, ni la crise de légitimité actuelles.
La loi ALUR de Mme Duflot en est un terrible exemple. Il y a moins d’un an, l’exécutif utilisait les ordonnances pour en accélérer la mise en œuvre. Aujourd’hui, il prétend y recourir pour la détricoter plus vite ! Où est la cohérence ? Où est la ligne ? Où est la vérité ?
Plus fondamentalement encore, la Constitution de 1958 n’a pas institué la procédure des ordonnances pour permettre à un gouvernement de légiférer contre le pays et sa majorité. Quand le général de Gaulle n’était pas sûr de la sienne, il a, à chaque fois, été vérifié qu’il avait le soutien du peuple et choisi de recourir au référendum pour le gagner comme en 1962 ou le perdre et rendre le pouvoir comme en 1969.
François Hollande ne peut gouverner contre le peuple. Deux solutions s’ouvrent à lui s’il ne décide pas de lui remettre son mandat ou de dissoudre l’Assemblée nationale :
– soumettre au référendum le pacte de responsabilité et la politique qu’il entend maintenant mener;
– nommer un gouvernement d’union nationale.
Le soutien de la nation est la condition de la légitimité et de l’efficacité de l’action gouvernementale. S’en dispenser, c’est prendre le risque de paralyser la France pendant trois ans et de l’exposer au risque d’explosion. Le chef de l’Etat ne doit pas prendre ce risque.
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