L’aggravation de l’impopularité du président, son gouvernement et de leur majorité vient désormais menacer notre démocratie. Elle engendre un double phénomène de paralysie des institutions et de radicalisation de la contestation qui rend possible toutes les dérives.

Le fait que les Français ne considèrent ni l’UMP, ni le FN capables de faire mieux, comme l’atteste le sondage IFOP /JDD rendu public hier, démontre la profondeur de la crise démocratique française. Aucun des principaux partis actuels ne trouve grâce aux yeux des Français. Or, une démocratie ne peut durablement vivre ou survivre sans adhésion et participation des citoyens.

A court terme, le président doit stopper sa chute ou remettre son mandat aux Français. On ne gouverne pas durablement un pays avec 79% de mécontents. Si François Hollande veut disposer de la légitimité nécessaire pour diriger la France pendant les trois ans et demi qui le sépare de la fin de son mandat, il doit changer de politique et retrouver le soutien, au moins partiel, de la nation à son action.

Mais

nous devons aller plus loin. Derrière la contestation actuelle, c’est l’usure d’un système et de ses dirigeants qui est condamnée. Les citoyens ne considèrent plus les partis actuels capables d’affronter les défis auxquels la France se trouve confrontée. Il faut revitaliser d’urgence notre organisation politique et changer les pratiques pour mettre un terme à la dégradation et retrouver le soutien des Français.

C’est l’objectif du R2F de répondre à cette attentes en leur proposant un projet fort et mobilisateur pour la France.