L’étude Euler Hermès publiée jeudi dernier le confirme. Notre pays a été l’un des plus dispendieux des États européens pendant la crise sanitaire. Le « quoi qu’il en coûte » présidentiel, qui est en train de se transformer en « quoi que mon objectif de réélection coûte à la France », a déjà augmenté de plus de 215 milliards notre dette publique. Sauf changement significatif de politique pour reprendre la contrôle de nos finances nationales, 67 ans seront nécessaires aux Français pour rembourser la dette supplémentaire contractée par la France. Les Allemands n’auront besoin que de sept ans, grâce à une politique et des dépenses publiques beaucoup mieux contrôlées…

La fuite en avant ne touche pas que les finances publiques. Elle est la marque générale de l’exécutif actuel. La sécurité intérieure en est un autre exemple criant. Au-delà des discours, Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont rien fait pour enrayer la montée des violences, s’attaquer aux zones de non-droit et construire de nouvelles places de prison. La participation du ministre de l’Intérieur à la manifestation des policiers contre la politique de l’exécutif, mercredi dernier, résonne comme un terrible aveu d’impuissance.

La santé publique n’est pas mieux lotie. Obnubilé par sa réélection, le président de la République est déjà passé à autre chose, oubliant que la crise sanitaire et les mauvais résultats de la France, confirmés par le rapport Pittet dévoilé la semaine dernière exige une action immédiate. Il est indispensable de réformer en profondeur notre système de santé pour qu’une telle bérézina ne se renouvelle jamais. Nous devons aussi transformer les conditions d’accueil pour que toute visite à l’hôpital ne constitue plus un chemin de croix, mais devienne un moment agréable apportant la sérénité nécessaire au patient.

Quel que soit le domaine, il est urgent de reprendre le contrôle du navire France. Depuis l’élection de François Mitterrand en 1981, nous avons entamé une profonde dérive, brièvement interrompue par les actions d’Edouard Balladur ou Nicolas Sarkozy. Emmanuel Macron et les dirigeants socialistes qui l’ont précédé ont préféré la facilité de la fuite en avant et du « après moi, le déluge. Les générations suivantes paieront ! ».

Nous proposons aux Français un autre choix, celui de la vérité, de l’ambition et de l’action. Nous voulons stopper le déclin de la France et offrir à tous nos concitoyens, à notre jeunesse et aux générations qui suivront un pays reconstruit, reparti sur de bonnes bases et poursuivant la route du progrès partagé. Cela suppose en particulier de rebâtir notre système éducatif, profondément abîmé après quinze mois de fonctionnement intermittent, de reprendre le contrôle des zones de non-droit et assurer l’ordre public partout sur le territoire national, de retrouver la maîtrise de nos finances publiques et de réformer de fond en comble notre système de santé.

Ainsi, pourrons-nous permettre à la France de retrouver sa souveraineté, sa prospérité et son rayonnement et assurer à nos enfants et nos petits-enfants l’avenir qu’ils méritent !

lfm_2016