Les nuits se succèdent. Le compteur des morts poursuit sa course en avant, à Marseille et Nîmes d’abord, mais pas seulement. Le trafic de drogue est une gangrène. Il corrompt. Il sape l’ordre et la cohésion républicaine. Comme nous l’avons vu lors des émeutes du début d’eté, les trafiquants font la loi dans les cités. C’est parce qu’ils ont ordonné aux jeunes de cesser afin que le trafic puisse reprendre que les violences ont cessé.
Il est urgent d’agir. Cette lutte doit devenir une priorité essentielle pour l’exécutif français, ainsi que pour l’Union européenne. Il faut rendre la vie impossible aux trafiquants et qu’ils ne puisent jamais jouer du fruit de leur larcin.