Un nouveau règlement de compte dans le 15ème arrondissement de Marseille a fait, la nuit dernière, deux morts et une jeune victime de 14 ans, blessée grièvement par une balle perdue.
Cela porte à 16 morts le nombre de tués dans le cadre de règlement de comptes, soit deux de plus que l’an dernier à la même époque. Cela confirme surtout que l’ordre n’est toujours pas assuré sur l’ensemble du territoire et que la sécurité est refusée aux habitants des zones de non droit.
Il n’est pas acceptable d’entendre des élus locaux, des magistrats ou des policiers banaliser ces faits, considérant qu’ils ne sont pas nouveaux et qu’ils ressortent d’une guerre des gangs inévitable entre deux familles durant depuis des années… Et les propos du député PS Patrick Mennucci rendant la prohibition indirectement responsable de ces crimes relève d’une démission coupable face aux agissements des trafiquants. Au nom du même principe, tous les trafics devraient être légalisés !
Il y a urgence à agir. L’intensité de la menaces terroriste et les préoccupations sécuritaires, dont vient encore de témoigner le référendum britannique sur le Brexit, imposent de reconquérir sans plus attendre l’ensemble des zones de non droit en prenant tous les moyens nécessaires. Aucune faiblesse, aucune excuse ne sont possibles. Et si la procédure judiciaire et l’arsenal pénal ne sont pas suffisants pour intervenir efficacement, il revient au Parlement de les changer immédiatement.
Les Français ont droit à la sécurité, où qu’ils habitent et encore plus dans les zones les plus défavorisées. Ils n’ont plus besoin de discours, ni de visites ministérielles, mais de résultats !