Chers Amis,

S’il fallait une preuve supplémentaire, nous l’avons ! A force de jouer avec le feu, nos gouvernants actuels nous mènent droit dans le mur. Oui, comme le Brexit, les scénarii Trump et Le Pen sont possibles. C’est pour cela qu’il faut plus que jamais nous mobiliser et que je vous appelle à soutenir activement ma candidature.

Nos prétendants professionnels à l’élection présidentielle, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, n’ont rien appris de leurs erreurs. En annonçant il y a moins de deux mois un référendum sur l’Union s’il était élu, Bruno Le Maire n’a pas agi en homme d’Etat. Car ce n’est pas en se défaussant de ses responsabilités sur les Français, mais en s’employant à transformer l’Union en profondeur que le prochain président servira les intérêts de la France.

Les autres caciques de l’opposition n’ont rien à lui envier. En applaudissant le projet gouvernemental d’interdire la manifestation contre la loi travail, ils ont montré qu’ils n’avaient ni la vision, ni la colonne vertébrale nécessaires. Nous devons être intraitables avec les casseurs. Et je condamne le jusqu’au-boutisme de la CGT. Mais il appartient à l’exécutif de prendre toutes les mesures permettant d’assurer la liberté constitutionnelle de manifester, sauf nécessité absolue. La protection des fan zones, dont la fréquentation ne fait pas partie, à ma connaissance, de nos droits fondamentaux, ne peut en aucun cas servir de justification…

Depuis 30 ans, nos politiques ont joué avec le communautarisme, la laïcité et la citoyenneté. Nous en voyons aujourd’hui les conséquences avec la gangrène du terrorisme islamiste et les menaces de déstabilisation profondes de notre société. Nos gouvernants font maintenant de même avec les libertés fondamentales en prolongeant indéfiniment l’état d’urgence, en instrumentalisant la déchéance de nationalité ou en tentant de restreindre le droit de manifester.

Il nous revient de les arrêter tout de suite, si nous ne voulons pas demain retomber dans les ténèbres. C’est le défi de notre génération. Nous devons imaginer de nouvelles solutions pour régler les difficultés du moment, sans jamais renoncer à nos principes essentiels, ni régresser.

Ne commettons pas l’erreur de nous reposer sur les grands partis actuels. En décidant de réinvestir la quasi-totalité de leurs députés actuels, les Républicains ont une nouvelle fois démontré, au-delà même des scandales Balkany ou Tron, qu’ils préfèrent l’ancienneté, le carriérisme et les accords d’appareils aux valeurs du mérite, du service de la nation et du bien commun.

La dure réalité est que les choses ne s’arrangeront pas toute seule. Le scrutin britannique d’hier l’a encore démontré. Mais nous pouvons, en décidant d’agir plutôt que de laisser faire, permettre à notre pays et à l’Europe de choisir le bon côté de l’histoire.

C’est dans cet esprit que j’appelle tous les jeunes de cœur, quel que soit leur âge, tous les esprits vaillants, quel que soit leur parti, et tous ceux qui, comme nous, aiment leur pays, à nous rejoindre dans notre combat pour la France et à nous soutenir, par leur action et par leurs dons. Car ma candidature exige des moyens importants et nous devons rassembler, sans plus attendre, les ressources financières permettant de structurer la campagne qui démarrera après l’été.

Je compte sur vous ! Ensemble, nous pouvons remettre la France et l’Europe en marche et leur donner un nouvel avenir.

Bon week-end à tous

François Vigne

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