Chers Amis,

Je souhaite à chacune et à chacun d’entre vous, à vos familles et à vos proches une excellente année 2017. Et je forme, en notre nom à tous, des vœux d’espoir pour la France et pour l’Europe.

La nouvelle année s’annonce décisive. Les 23 avril et 7 mai prochains, les Français auront le choix, soit de reconduire à la tête de l’Etat l’un de ceux qui nous ont menés dans l’impasse depuis plus de 35 ans, soit de faire entrer notre nation dans l’avenir en soutenant mon projet, celui de la France en marche.

Face aux changements formidables qui bouleversent le monde, il est urgent de transformer notre pays en profondeur, en s’appuyant sur ses forces et sur celles de son peuple. Mais, jamais dans l’histoire, des dirigeants politiques ne se sont révélés capables d’opérer les mutations nécessaires après avoir exercé le pouvoir et fait du surplace pendant plusieurs décennies. Les primaires des Républicains et de la gauche montrent une même incapacité des anciens président, Premiers ministres ou ministres à sortir des faux débats et à proposer un projet novateur pour notre nation comme pour l’Europe. Et comment faire confiance pour réarmer la France à ceux qui l’ont désarmée pendant 35 ans ? Leur donner une nouvelle fois les clefs de l’Elysée serait condamner notre pays à perdre cinq années de plus.

Nous ne pouvons pas nous le permettre. Car le monde est en train de changer profondément. La menace du terrorisme islamiste toujours aussi présente, l’inconnu dans laquelle nous plonge la nouvelle présidence américaine, les ambitions des dirigeants russes ou turcs, les conflits non réglés du Proche et Moyen-Orient, les risques de dislocation européenne, tout ceci nous oblige à dégager des moyens importants pour assurer durablement notre défense et à définir une nouvelle stratégie diplomatique claire. C’est le rôle de la France, parce qu’elle est la France, d’exercer, au milieu des nations, une action exemplaire d’intelligence et de paix.

Ici aussi, chez nous, l’avenir se présente sous un jour radicalement différent. La révolution numérique nous ouvre des possibilités immenses. Mais elle nécessite de nouvelle règles audacieuses si nous voulons qu’elle serve l’homme et son développement plutôt que de menacer les droits et valeurs qui font notre fierté. Cela vaut pour le droit du travail bien sûr, mais aussi pour notre système fiscal, pour notre droit de la concurrence, pour notre vie privée ou pour nos libertés publiques comme en témoignent les cyberattaques de la campagne américaine. L’explosion de la pollution, encore illustrée par le dernier épisode de pollution atmosphérique à Paris, réclame des mesures fortes et innovantes pour accélérer la transition énergétique, préserver la santé de tous et entretenir notre héritage commun.

Les efforts à réaliser et l’inventivité à déployer pour que la France retrouve son rang, son attrait et ses moyens sont à la mesure des résultats à obtenir : importants. Mais ils nous sont accessibles. Spationautes, navigateurs, scientifiques, entrepreneurs, salariés, soldats, policiers, artisans, agriculteurs, journalistes, acteurs, écrivains, sportifs et bien d’autres encore, ils sont nombreux nos compatriotes qui portent haut les couleurs de la France et agissent au quotidien pour lui faire gagner la bataille du XXIème siècle. Reste à leur en donner les moyens et le cadre pour réussir.

C’est l’objectif de mon projet pour la France de leur offrir. Avec des institutions libérées du régime des partis, un État modernisé et recentré pour assurer efficacement ses missions régaliennes, des finances publiques redressées et de nouveau crédibles, un marché du travail tout entier orienté vers l’objectif de plein emploi, une citoyenneté retrouvée, un système éducatif reconstruit pour vaincre l’échec scolaire, une nouvelle politique d’aménagement ambitieuse ne laissant aucun de nos concitoyens abandonné, une action résolue pour accélérer la transition énergétique, une Union européenne refondée autour d’un projet clair et assumé, notre pays quittera la route du déclin pour retrouver le chemin de la grandeur et du progrès partagé.

Une nation qui n’avance plus est une nation qui recule, comme l’a montré l’histoire des dix dernières années. C’est pour cela que le progrès partagé est au cœur de l’ambition de la France en marche. Pour être véritable, ce progrès doit être global : économique, scientifique, scolaire, technologique, médical, culturel, environnemental et, surtout, progrès social, qui dépend de tout le reste, mais qui est l’objectif central. Chances égales données à tous les jeunes, promotion sociale, participation de tous aux fruits de la prospérité nationale : tel est notre objectif et ce que nous voulons. Je suis convaincu que nous ne pourrons affronter les défis de notre temps qu’à condition de le faire ensemble, en poursuivant ensemble la longue marche de ceux qui se sont battus avant nous pour une France plus grande, plus libre, plus juste, plus fraternelle et plus prospère.

Quand notre pays aura retrouvé sa prospérité et sa vigueur, l’Europe pourra repartir de l’avant. Les défis, même nombreux, comme l’illustrent la crise des migrants, les incertitudes du Brexit ou le dernier épisode de la crise grecque, sont surmontables. Mais l’Union européenne ne pourra pas survivre si elle a l’Allemagne pour seul guide. C’est parce que la France exercera de nouveau une action fondatrice et qu’elle sera capable de constater avec lucidité les impasses de l’Europe, d’affronter avec détermination ses faiblesses et de lui donner un véritable projet cohérent avec l’ambition nationale que nous sortirons l’Union de l’ornière. Car c’est en visant haut que nous irons loin.

A nous tous donc de nous mobiliser et d’agir pour que 2017 soit une grande année pour la France et pour l’Europe, une France et une Europe en marche vers un avenir meilleur. Le destin de la France est entre nos mains !

Bonne et heureuse année 2017 à toutes et à tous

François Vigne
Président de la France en marche

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