Chers Amis,

L’objectif des 500 signatures se rapproche et j’espère être rapidement en mesure de vous confirmer leur obtention. Dans cette phase décisive, votre soutien est plus que jamais nécessaire. Les pressions adverses sont là. Et je ne compte pas relâcher l’effort une fois la barrière des 500 franchie afin de disposer du filet de sécurité nécessaire et de renforcer la dynamique de notre mouvement.

A quatre mois du second tour de l’élection présidentielle, la situation reste exceptionnellement ouverte, comme l’ont encore confirmé les derniers sondages. Le destin de la France est définitivement entre nos mains. Derrière les faux débats de la suppression du 49-3 ou du revenu universel, les enjeux sont immenses. Il s’agit de l’avenir de notre pays, il s’agit de sa place dans le monde, il s’agit aussi de notre vision de la société et de celle de l’Homme.

Je ne prendrai qu’un exemple : celui de la famille. Coup sur coup cette semaine, la mise en œuvre de la procédure de divorce sans juge et la publication du rapport de France Stratégie sur la réforme du droit de succession ont montré une même volonté de fragiliser encore la famille. Car, au-delà de l’objectif de réduction des inégalités de patrimoine, c’est bien au principe d’héritage prioritaire par les enfants que ce rapport veut s’attaquer.

Il ne s’agit pas d’être conservateur, encore moins réactionnaire. Et je suis fortement attaché au principe d’égalité de droits et à l’objectif d’ascension sociale. Mais ceux qui font tout aujourd’hui pour déconstruire la famille sont les mêmes qui, il y a 10 ou 20 ans, promouvaient le communautarisme. Ils regrettent aujourd’hui la perte de lien social et celle des « valeurs de la République ». Ils affirmeront dans 10 ans, comme ils le disent aujourd’hui pour tenter d’excuser leurs erreurs passées, « j’ai changé », mais le mal aura été fait. Car la famille reste le meilleur rempart contre la perte de lien social, contre la délinquance et contre le totalitarisme.

C’est aussi pour cela que je me bats. Je veux transformer notre système politique, redresser l’Etat, assurer le plein-emploi, revitaliser notre citoyenneté, rebâtir l’école, accélérer la transition énergétique et refonder l’Europe pour donner à la France l’avenir qu’elle mérite et pour assurer son développement à long terme au service de l’Homme. Là est l’objectif. Là est le combat.

C’est ce qui fait la force de notre projet, sa différence et sa cohérence. La prétendue radicalité du programme de François Fillon, loin d’être un atout, est sa première faiblesse. Car il est clair qu’un programme dont les principales mesures sont rejetées par 70% des Français ne sera pas mis en œuvre. Quant à Emmanuel Macron, il continue, comme candidat, à dupliquer ce qu’il a fait comme ministre. Surfer sur les effets d’annonce et théoriser l’accessoire pour éviter d’aborder l’essentiel. C’est exactement ce qui met notre pays en échec depuis 35 ans.

Plus que jamais, je suis déterminé, avec tous ceux qui me soutiennent au sein de la France en marche, à proposer aux Français un autre projet et à réaffirmer la grandeur de notre nation. Partout où nous regardons, il y a du travail à faire. Mais je suis convaincu qu’ensemble, si nous le voulons, nous pourrons faire triompher le progrès sur l’immobilisme, l’homme sur la machine, l’espoir sur la peur, l’unité de notre peuple sur les divisions partisanes et transmettre aux générations futures un pays debout, libre et plein d’avenir, une France en marche !

Bon week-end à tous

François Vigne

Président de la France en marche

lfm_2016