Comme l’a confirmé l’Insee vendredi, la dette publique française a crû de 39,6 milliards d’euros au 3ème trimestre 2019 pour atteindre le chiffre astronomique de 2 415,1 milliards d’euros. L’endettement de l’Etat représente désormais 100,4% du PIB !

Alors que les Français subissent les plus forts prélèvements obligatoires de toute l’Union, l’inaction de leurs dirigeants les oblige également à supporter l’une des plus fortes dettes publiques.

Contrairement à ses engagements de campagne, Emmanuel Macron pratique la même politique de facilité et de renoncement que son prédécesseur. La conjoncture dont il a bénéficié depuis son élection et le contexte de taux bas lui permettaient pourtant d’engager une nouvelle dynamique de redressement des comptes publics et de réduction de notre dette. Tous les autres dirigeants européens se sont engagé dans cette voie.

Mais le chef de l’exécutif français et son gouvernement ont préféré laisser filer les dépenses et abandonner toute véritable ambition d’assainissement des comptes publics. Depuis la crise des Gilets jaunes, les vannes sont grandes ouvertes afin de permettre au président de la République de briguer une seconde élection. Cette dérive est d’autant plus inquiétante que la réforme des retraites, mal préparée et négociée par le gouvernement, va coûter cher aux Français et encore dégrader les comptes publics.

Avec un déficit attendu à 3,1 % en 2019 et une dette supérieure à 100 % au troisième trimestre, notre pays n’est pas en mesure de profiter de l’opportunité des taux bas pour investir et préparer l’avenir. Surendettée, la France aborde la rescision qui s’annonce sans aucune marge de manœuvre.  Ce choix de la facilité et du court terme coûtera cher à notre nation.

Il y a urgence à redresser la barre. C’est parce que nous déciderons de nous attaquer avec vigueur et détermination aux déséquilibres actuels pour rétablir nos comptes publics que nous retrouverons notre pleine souveraineté, la maîtrise de notre destin et que nous pourrons reprendre une vraie politique de progrès social.

Tout ceci est à notre portée. Ce n’est qu’une question de volonté. Ensemble, faisons le choix du redressement de l’Etat et de ses comptes, de l’avenir et celui de la France !