Les Calédoniens ont voté.

A une immense majorité de 96,49%, ils ont de nouveau exprimé le choix de la France. Cette décision est une excellente nouvelle pour notre nation entière. Le choix des indépendantistes de ne pas prendre part au vote n’enlève rien à sa légitimité.  Cette position était tactique, les indépendantistes ne voulant pas assumer leur échec annoncé.

Le choix des Calédoniens nous honore et il nous oblige. La victoire du Non à l’indépendance consacre le succès du processus de réconciliation démarré il y a trente-deux ans. La décision des Français de Nouvelle Calédonie constitue aussi un non clair aux menées chinoises pour y asseoir leur domination.  Le succès du référendum confirme que les Calédoniens ont toute leur place et voient leur avenir au sein de la République Française. Le résultat du vote de ce jour illustre enfin la capacité d’attraction de notre pays pour toutes les femmes et les hommes qui la composent, de Lille à Nouméa en passant par Marseille, Saint-Denis ou Papeete.

Encore faut-il que les pouvoirs publics assurent la bonne intégration de chacun et de tous partout sur le territoire, Nouvelle-Calédonie comprise, et travaillent à leur assurer le meilleur avenir au sein de la République, en leur donnant envie et fierté d’être et de rester Français. Ils doivent aussi veiller à préserver le territoire des appétits chinois et de leurs manœuvres de déstabilisation.

Dans cette perspective, il faut regretter le choix de la neutralité de l’exécutif français. Car, s’il revient au président de la République et au gouvernement de garantir la liberté de vote, il est clair aussi qu’ils ne peuvent rester neutres quand il s’agit de la souveraineté de la France et de son avenir en Nouvelle-Calédonie.

C’est maintenant notre responsabilité commune de donner à tous les Calédoniens, et en particulier les jeunes, l’avenir qu’ils méritent au sein de la France, notre République commune.

lfm_2016