Chers Amis,

En ce 31 décembre, je souhaite de tout mon cœur à chacune et à chacun d’entre vous, à vos familles et à vos proches une excellente année 2022. Et je forme, en notre nom à tous, des vœux d’espoir pour la France et pour l’Europe.

2021 fut de nouveau dominée par le Covid. A la veille de la nouvelle année, je comprends la lassitude de beaucoup face à la montée de la 6ème vague. Mais nous pouvons être remplis d’espérance. L’histoire des épidémies nous donne des raisons légitimes d’espérer que la nouvelle année voit, après la vague Omnicron en cours, l’extinction progressive de la pandémie et la fin de la distanciation sociale qui l’a tristement accompagnée. Nous n’y sommes pas encore. Formons le vœu que ce soit le cas avant la fin de 2022.

C’est d’autant plus souhaitable que l’apparition du variant Omnicron a confirmé que nos gouvernants n’avaient rien appris. Renouant avec la panique du printemps 2020, ils se sont montrés prêts à tout sacrifier, en particulier nos libertés publiques et individuelles, pour une protection sanitaire illusoire. Deux années de Covid nous ont pourtant enseigné que ce virus, aussi pénible soit-il, ne menaçait pas, et de très loin, l’avenir de l’humanité. Renoncer à nos principes essentiels et à nos valeurs fondamentales sous le prétexte de la lutte contre le coronavirus constitue une faute contre notre pays et son avenir.

2022 est placée sous le signe de l’alternance. Il nous revient d’en assurer le succès. Le quinquennat qui s’en va fut une perte de temps pour la France. Notre responsabilité est de faire des cinq prochaines années une période bien différente de rassemblement, de progrès et de développement pour notre nation et pour l’Europe. Il le faut d’autant plus que les défis sont nombreux.

Défi de la reconstruction de l’Etat de droit d’abord. Il sort profondément ébranlé des quinquennats Hollande et Macron. La politique mise en œuvre dans le cadre de la crise sanitaire a en particulier donné lieu à des atteintes majeures aux libertés individuelles et publiques, ainsi qu’aux fondements de notre démocratie. Aucun d’entre-nous ne les aurait pensées seulement possibles il y a encore deux ans ! L’instrumentalisation de la peur pour justifier ces mesures auprès de la population est acte d’autant plus pernicieux qu’il l’a conduite à perdre tout esprit critique et à s’y soumettre aveuglément.

La dissolution, mardi, de l’association Memorial à Moscou et la mise à l’arrêt, le même jour, de Stand News à HongKong confirment que liberté et démocratie sont partout menacées et que nous devons en être les inlassables défenseurs. Dans ce contexte, le combat pour la liberté en France et dans le monde constitue la première priorité.

Défi pour l’économie ensuite avec l’extinction des dispositifs de soutien public à l’activité et la fin du trompeur rattrapage. Défi pour notre pacte citoyen avec la nécessité de mettre un terme aux dérives communautaristes et de mener la courageuse politique d’intégration nécessaire. Défi pour nos finances publiques avec la fin du laisser-aller électoraliste actuel et l’ardente obligation de s’attaquer enfin à leur redressement dans l’intérêt de notre jeunesse et de notre peuple tout entier. Défi pour la démographie française avec l’objectif de stopper le déclin consécutif à la politique antifamiliale mise en œuvre avec constance depuis 2012 et de prendre les moyens d’un nouvel essor national. Défi pour le climat et l’environnement avec le réchauffement qui se poursuit faute d’action résolue et effective des gouvernants en place.

Défi pour l’Europe avec l’urgente reconstruction d’un projet européen à terre après 24 mois de repli national pour la plupart des pays de l’Union et la nécessité d’apporter de vraies solutions à tous les problèmes laissés en jachère, à commencer par celui des migrants. Défi pour la paix et le monde avec la poursuite du retrait américain et les menaces chinoises sur Taïwan, russes sur l’Ukraine, ainsi que la multiplication des conflits en Afrique ou au Proche et Moyen-Orient.

Les défis sont multiples, mais ils sont clairs. Face aux changements formidables qui agitent le monde, il est urgent de permettre à la France de reprendre sa marche en avant en s’appuyant sur une vision structurée et sur l’unité nationale.

C’est ce qui manque le plus à notre pays. Les 56 derniers mois ont mis en lumière trois évidences. Le « en même temps » présidentiel est une impasse. Nous ne pouvons nous en remettre aux technocrates, ni aux vieilles recettes employées par l’exécutif actuel. Et aucune transformation, aucun redressement ne seront durables s’ils n’entraînent le peuple tout entier.

Les réformes prioritaires à mettre en œuvre sont bien identifiées : reconstruction de l’Etat de droit, redressement de l’Etat régalien et réforme de l’ensemble de l’organisation administrative, remise à niveau du système éducatif, rétablissement des comptes nationaux et reflux de la dette publique, éradication des zones de non droit et rétablissement de la République partout en France, investissements massifs dans la transformation énergétique, les infrastructures et les nouvelles technologies, ainsi que nouvelle politique d’aménagement du territoire.

Les Français sont prêts, comme le montrent leur soutien à la plupart des transformations menées au cours des dix dernières années, ainsi que l’ensemble des sondages. Encore faut-il leur présenter des réformes justes et les rassembler autour d’un projet commun. Nous n’avons pas d’autre ambition et c’est la raison pour laquelle nous avons choisi de soutenir la candidature de Valérie Pécresse à l’élection présidentielle. Le progrès partagé doit redevenir notre dessein national : progrès économique, environnemental, éducatif, technologique, médical, culturel et, bien sûr, progrès social, qui dépend de tout le reste, mais qui est l’objectif central. Quand la France gagne, ce sont tous ses citoyens qui doivent voir leurs chances croître !

Une fois que la France aura retrouvé son unité et sa vigueur, l’Europe pourra repartir de l’avant. Après le Brexit et deux ans de crise sanitaire, la crise est profonde. L’Union ne tient plus qu’à l’attachement de ses populations à l’euro et à leurs économies qu’il protège. Pour repartir, l’Europe a besoin d’une France forte et ressemblée.Encore faut-il constater avec lucidité ses impasses, affronter avec détermination ses faiblesses et lui donner un véritable projet, qui dépasse le stade du discours, ne se contente pas de flatter l’ego de nos gouvernants et fédère l’ensemble de nos partenaires. C’est parce que nous agirons vraiment et que nous viserons haut que nous irons loin !

Nous le savons tous. Il y a trop de choses à accomplir pour perdre cinq années de plus. A nous de faire, ensemble, de 2022 la première année d’une nouvelle ère de progrès pour la France, pour l’Europe et pour le monde

Je forme un vœu tout particulier pour les enfants qui naîtront en 2022. Ils sont, avec l’ensemble de la jeunesse, le fondement de notre combat pour la France, une France plus forte, plus généreuse, plus juste, plus fraternelle, bref une France meilleure.

Belle et heureuse année 2022 à tous et à chacun

François Vigne

Président de la France en marche

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