Depuis le début de la crise sanitaire, l’exécutif français a toujours été en retard d’une guerre. Après s’être fait surprendre en mars 2020, ce qui a provoqué une surmortalité, dont nous ne nous sommes jamais remis, le gouvernement n’a jamais su anticiper non plus. Il est pourtant rapidement apparu que le Royaume-Uni donnait la note, nous précédant de 3 à 4 semaines. Avec la vague Omicron, l’heure est venue de rattraper notre retard.

La très forte transmissibilité d’Omicron et son caractère bénin dans l’immense majorité des cas imposent de changer les règles. Comme le Danemark et le Royaume-Uni, nous devons mettre fin aux restrictions et aux règles de quarantaine qui n’ont plus de sens pour un virus, dont l’effet ne dépassera pas, le plus souvent, celui d’un rhume.

Nous devons pareillement poursuivre la vaccination des personnes à risques, notamment âgées de plus de 60 ans, non encore vaccinés, ainsi que nous montrer prêts à réagir très rapidement, en cas d’apparition d’un nouveau variant plus dangereux. Après deux ans de crise sanitaire, nous disposons de l’expérience nécessaire et des moyens pour le faire

Pour convaincre et rassurer les Français, il faut enfin retrouver de la cohérence. Quelle crédibilité peuvent-ils accorder à un gouvernement qui vient encore de changer la durée du certificat de rétablissement après un test positif pour l’abaisser de 6 à 4 mois ? L’objectif est clair. « Emmerder » les non vaccinés pour répondre à l’injonction présidentielle. Nous avons déjà eu les mêmes changements intempestifs pour le délai à respecter entre deux doses de vaccins. Tout ceci confirme que la gestion de la crise n’est pas sanitaire, mais politique. La priorité est politique. La santé des Français passe après.

L’heure est venue de remettre les priorités dans le bon ordre et de permettre à notre peuple de vivre, en sécurité, mais aussi en liberté avec le virus !

lfm_2016