Il y a sept ans déjà, le 13 novembre 2015, 130 de nos compatriotes et hôtes de la France tombaient sous les tirs barbares de terroristes islamistes. 413 étaient blessés, dont certains très sévèrement.
En ce jour de recueillement, c’est d’abord à eux, à leurs familles et à leurs proches, ainsi qu’à toutes les victimes innocentes des autres attentats qui ont ensanglanté le territoire national depuis plus de huit ans que je veux rendre hommage.
Sept ans après cette terrible attaque, il convient de nous montrer présents auprès des blessés et des proches des victimes décédées, qui continuent à en souffrir. D’abord parce que ces victimes ne l’ont été que parce qu’elles représentaient la France aux yeux des meurtriers, ensuite parce qu’il n’y a rien de pire que l’oubli ou l’indifférence qui constituent une seconde mort. C’est en étant présents à leurs côtés que nous serons dignes du sacrifice des victimes et de la dignité de notre peuple face à l’épreuve.
Il le faut d’autant plus que le combat continue ! La nouvelle attaque contre deux policiers à Bruxelles confirme, après l’assassinat de Samuel Paty et l’agression contre Salman Rushdie, que l’islamisme tue et blesse toujours, au sein même de l’Union comme partout dans le monde. Nous savons que la route vers la paix et vers la liberté n’est pas bordée de roses. Malgré les efforts de nos militaires, de nos policiers et de toutes nos forces de sécurité, ainsi que de secours, la menace reste vive.
L’explosion des atteintes islamistes à l’école, avec plus de 720 signalements pour atteintes à la laïcité recensées en octobre, malgré les vacances scolaires à partir du 22 du même mois, en témoigne. C’est pour cela que nous devons combattre beaucoup plus fermement que ne le fait l’exécutif, en particulier le ministre de l’Education nationale, ceux qui s’attaquent aux valeurs fondatrices de la France, ainsi qu’à ses lois.
Quels que soient le temps nécessaire et les épreuves, nous gagnerons cette bataille contre l’ennemi qui prétend asservir notre nation. Nous devons pour cela agir tous ensemble en peuple uni. C’est à cette condition, et à cette condition seulement, que sera complètement honoré le sacrifice des victimes du 13 novembre et que pourra être remportée la grande victoire de la France.
