Chers Amis,

Ce dont il s’agit aujourd’hui, c’est de réveiller une flamme, celle de la liberté, du progrès et de l’espérance. La France tourne aujourd’hui en rond, comme son président, sans autre perspective que la prochaine mesure de soutien au pouvoir d’achat. La déprime présidentielle entraîne celle du pays. Il reste pourtant tant de frontières à conquérir.

Face aux difficultés, la politique de l’exécutif est de choisir le nivellement. Il manque des assistantes maternelles pour les crèches. Le gouvernement publie un décret qui les autorise à recruter des personnes non qualifiées…. Notre pays risque de manquer d’électricité du fait des mauvais choix de l’exécutif. Ce dernier prévoit de supprimer le bridage des éoliennes et des barrages, destiné à assurer la protection du voisinage et de la faune…. Nous avons pourtant vu les conséquences désastreuses d’une telle politique de nivellement, appliquée à l’enseignement, sur le niveau des élèves. La recherche effrénée de l’égalité, conçue comme le plus petit dénominateur commun, est une impasse qui nous mène droit dans le mur.

Les projets du gouvernement concernant la fin de vie vont dans la même direction. Plutôt que de renforcer les moyens alloués aux soins palliatifs, l’exécutif préfère privilégier la légalisation de l’euthanasie. Il est très opportun que le Conseil constitutionnel vienne de clarifier sa position. Il a affirmé que les directives anticipées des malades peuvent être contournées si elles sont considérées par les médecins comme manifestement appropriées. Cela lui permet de justifier que les dispositions de la loi Claeys-Leonetti, visant à éviter toute précipitation lorsqu’un patient souhaite en finir, peuvent être désormais utilisées par les médecins pour hâter sa mort, alors qu’il ne le souhaiterait pas.

C’est une raison de plus pour refuser la légalisation de l’euthanasie, qui ouvrirait la voie à toutes les dérives eugénistes. Le traitement des patients et des morts pendant la première vague du Covid a démontré qu’il n’était pas possible de se fier aux seules valeurs éthiques des membres du corps médical pour assurer un traitement humain et respectueux des patients en fin de vie.

Il est urgent de changer de braquet et de donner aux Français de nouvelles ambitions. Il reste tant à faire et tant de frontières à conquérir. Celle de la victoire contre la pauvreté en est une. Le rapport du Secours catholique, qui vient d’être publié, confirme l’augmentation de la pauvreté, en particulier, extrême. Notre situation de recordman européen des dépenses publiques devrait pourtant nous permettre de l’éradiquer. Il en va de même de la rénovation thermique des bâtiments, qui avance beaucoup trop lentement, faute de leadership, alors que nous disposons de l’ensemble des moyens nécessaires.

Il est tout aussi essentiel de reconstruire l’Etat et de redonner leur fierté à l’ensemble de ses agents. Le fait que les pouvoirs publics soient obligés, faute de candidats, de repousser de quinze jours la date limite d’inscription aux concours d’enseignants est un nouveau témoignage de la crise des vocations qui frappe l’Education nationale, mais aussi l’hôpital, la justice, la police et plus largement l’ensemble des administrations publiques.

Il ne s’agit pas de pratiquer le « y’a qu’à faut qu’on ». Mais tout ce que nous proposons est à notre portée. Encore faut-il en avoir la volonté, définir les bonnes priorités, c’est ce qui manque le plus aujourd’hui, et en prendre les moyens. Cette sélectivité est d’autant plus nécessaire que le niveau élevé de la dette publique nationale nous rend très vulnérables, comme vient de le rappeler la Banque centrale européenne. C’est une raison supplémentaire de mobiliser l’ensemble des énergies des Français pour affronter, avec détermination et confiance, les défis de notre temps.

Notre projet est là. Nous voulons redonner à notre peuple foi dans son destin, foi dans son pays, foi dans son avenir et le rassembler pour agir ensemble, en nation libre et unie, au service du bien commun et de la grandeur de la France.

Bon week-end à tous, en communion avec nos frères et sœurs ukrainiens

Amicalement

François

François Vigne

Président de la France en marche

 

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