L’INSEE a confirmé mardi que le taux de croissance économique avait ralenti à 0,2% au deuxième trimestre en France, en dessous des attentes. Nous avons appris ce matin que l’activité du secteur manufacturier s’était contractée au mois de juillet en France. l’indice PMI de IHS Markit se repliant à 49,7 points, contre 51,9 points en juin.

Tous les indicateurs convergent pour indiquer que la croissance marque sérieusement le pas. Sur le fondement des chiffres de l’INSEE, l’acquis de croissance, c’est-à-dire le niveau qu’atteindrait le PIB si l’activité restait stable au second semestre, s’élève à 1 % seulement, loin de la prévision gouvernementale de croissance pour 2019 de 1,4%.

C’est une raison supplémentaire de s’attaquer enfin à la baisse des dépenses publiques. A défaut, la France connaîtra un nouveau dérapage de ses finances et et de sa dette publiques.

L’action est d’autant plus indispensable que cette perpective paralyse la consommation des Français et alimente la baisse de la croissance. Ils ont choisi d’épargner le surcroît de pouvoir d’achat consenti par Emmanuel Macron pour calmer la crise des Gilets jaunes plutôt que de le dépenser parce qu’ils savent qu’il n’est pas financé et que le pouvoir les paye avec un chèque en bois.

A ce jeu, nous sommes tous perdants et la France n’aura plus demain que le choix entre la hausse des impôts et la faillite. Il est pourtant possible de sortir du cercle vicieux en engageant une réduction volontariste des dépenses publiques inutiles. La suppression des conseils départementaux ou celle du soi-disant service national universel créé par le chef de l’Etat sont deux exemples de décision courageuse à prendre sans plus attendre.

Agir ainsi permettra de déclencher un cercle vertueux, particuliers et entreprise reprenant confiance et recommençant à investir ainsi qu’à consommer au bénéfice de la croissance, de la préparation de l’avenir et de la réduction de la part des dépenses publiques dans le PIB.

Tout ceci est à notre portée. Ce n’est qu’une question de volonté et d’action. Pour le président de la République et son gouvernement, continuer à ne rien faire et à tergiverser serait une grave faute vis-à-vis de la France et de tous les Français !

lfm_2016