Chers Amis,

Il n’y a de réussite qu’à partir de la vérité. C’est pour cela qu’il est urgent de la regarder en face plutôt que de poursuivre la fuite en avant. Situation des finances publiques et de l’école, menace islamique, montée de la délinquance ou restriction rampante de nos libertés, la situation est grave. Mais nous avons tous les moyens de mettre un terme à ces dérives pour reprendre notre destin en main. Il nous revient d’agir !

L’annonce par le ministre de l’Economie et des finances mercredi, que le déficit sera significativement au-delà de l’objectif de 4,9% en 2023, confirme la perte totale de maîtrise des finances publiques par le gouvernement. Rien ne justifie une telle dégradation. Contrairement aux déclarations de l’exécutif, l’environnement international ne l’explique pas. Il est vrai en revanche que le gouvernement avait fondé ses hypothèses budgétaires sur des prévisions économiques irréalistes et insincères, afin d’éviter de prendre les mesures indispensables.

Nous en voyons aujourd’hui les conséquences, avec une dette publique nationale qui va continuer à exploser, alors que les pays voisins travaillent à réduire la leur. La création de 60 000 nouveaux emplois publics en 2023 démontre que le pouvoir a renoncé à préparer l’avenir pour gérer ses intérêts électoraux à court terme. 80% des Français en sont pourtant désormais conscients. Il est urgent de stopper notre appauvrissement en reprenant la maîtrise de nos finances publiques

Le renoncement de l’exécutif face à la montée de l’islamisme à l’école est tout aussi clair. L’absence de réaction du président de la République, du Premier ministre et de la ministre de l’Education nationale à la publication, il y a deux jours, du rapport sénatorial qui le met en lumière, en constitue un nouveau témoignage. Deux tiers des établissements ont subi des incidents graves au cours de l’année scolaire 2021-2022 ! 900 professeurs ont été victimes de menaces. Mais seulement 54% d’entre eux ont été soutenus par leur hiérarchie.

L’actualité des derniers jours, avec l’attaque au cocktail Molotov d’un lycée polyvalent à Cachan, l’agression du principal du collège Robert Doisneau à Paris, les menaces de mort portées contre un proviseur, qui avait défendu la laïcité, ou l’interpellation d’un lycéen de 16 ans, qui avait envisagé d’égorger son professeur de philosophie, prouve que la situation, loin de s’améliorer, se dégrade. Il est urgent de sortir de la politique actuelle du déni et de l’omerta pour agir enfin.

Ce mouvement s’inscrit dans celui de la montée des violences au sein de notre pays. Loin de constituer une impression, elle constitue une réalité. L’augmentation de. 7% du nombre de victimes d’agression en 2023, et de près de 60% depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, confirme que la situation est hors de contrôle. 55% des victimes sont des femmes. Elles représentent aussi l’essentiel des victimes de violences familiales. Au lendemain de la célébration internationale des droits de la femme, c’est là que l’exécutif devrait porter le combat plutôt que de se contenter de mesures symboliques. Sa responsabilité est aussi de lutter contre l’islamisation, qui menace les droits des femmes, dans les dictatures afghane ou iranienne bien sûr, mais aussi sur le territoire de notre République.

Nous le constatons partout aujourd’hui. Le clientélisme, qui fonde l’action politique de l’essentiel de nos gouvernants actuels, fait des ravages. Il est urgent d’y mettre un terme. En s’emportant contre ses ministres qui évoquent une sous-indexation des pensions de retraite, Emmanuel Macron confirme pourtant qu’il constitue le ciment de sa politique. Une fois encore, le pouvoir fait le choix de ses intérêts contre ceux de la France et de son avenir. Il est urgent de changer de cap, ainsi que des discours qui trahissent la réalité. Nous avons droit à mieux qu’à de faux éléments de langage. C’est indispensable pour redonner confiance aux Français. Ils ne sont plus que 30%, contre 54% des Polonais, 45% des Allemands et 33% même des Italiens, à avoir foi dans la politique. Il n’y a pas de fatalité. Mais le retour à la confiance ne pourra intervenir sans changement de politique et de dirigeants.

Vérité, responsabilité et liberté, c’est en agissant sur ses fondements, au seul service de la France, que nous remettons ensemble notre pays sur le chemin de la grandeur, de la prospérité et du progrès partagé. Notre ambition est là.

Bon week-end à tous, dans la liberté et la solidarité avec nos frères et sœurs ukrainiens

Amicalement

François

François Vigne

Président de la France en marche

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