Chers Amis,
L’histoire de notre nation le démontre. Face aux défis du monde, le salut n’est que dans la grandeur. C’est le chemin que notre pays doit retrouver. Dans tous les domaines, à commencer par les finances publiques, l’exécutif a choisi de baisser les bras. Il n’y a pourtant pas de fatalité. Nous pouvons et devons faire mieux. C’est parce que notre peuple choisira de reprendre son destin en main qu’il rendra à la France son unité et sa grandeur.
L’exécutif a baissé les bras. Qu’il s’agisse des finances publiques, de la sécurité intérieure, de l’Europe ou même de l’école, le président de la République et son gouvernement continuent à discourir, mais pratiquent la fuite en avant. Certes, Emmanuel Macron commémore, mais la France n’est pas un musée ! Faute de projet pour le pays, le pouvoir se contente déjà de gérer les affaires courantes en attendant 2027.
La conduite des finances publiques en est le meilleur exemple. Contrairement à ses engagements, Emmanuel Macron a renoncé à faire baisser la dette d’ici la fin de son quinquennat. La trajectoire budgétaire, qu’il a communiquée pour répondre à ses obligations européennes et aux attentes des agences de notation, n’est pas crédible, comme l’a dénoncé cette semaine avec vigueur le Haut Conseil des finances publiques. L’ensemble des acteurs avait jusqu’alors accepté de fermer les yeux compte tenu des crises du Covid, de l’Ukraine ou de l’inflation. Ce temps n’est plus.
Plus rien ne permet à nos gouvernants de se cacher. Il est urgent qu’ils arrêtent de mentir à la Commission européenne, de se mentir à eux-mêmes et de mentir aux Français. La dégradation accélérée de nos finances publiques handicape l’économie française, elle menace notre indépendance et nous place en situation de faiblesse pour affronter les périls actuels. Les derniers affrontements entre Israël et l’Iran confirment, en complément des menées russes en Ukraine, que nous devons intensifier nos efforts de réarmement. Cela suppose de disposer des ressources budgétaires supplémentaires nécessaires, alors que nous devons aussi financer d’autres priorités, comme l’enseignement ou la santé.
Cette vérité, il ne faut plus la dissimuler aux Français. De même qu’il est nécessaire de les avertir qu’ils devront tous travailler plus pour sortir notre pays de l’ornière, dans laquelle ses gouvernants l’ont placé. Car il n’y a de réussite qu’à partir de la vérité. Ce choix leur ouvrira de nouveaux horizons. Le salaire décent annoncé par Michelin montre que beaucoup de progrès sont encore possibles, dès lors que nous en prenons les moyens.
Je discutais l’autre jour avec Henri d’Anselme, le pèlerin des cathédrales et héros de l’attentat d’Annecy. Nous avons partagé la même conviction. Comme ce fut le cas pour les bâtisseurs de cathédrales, c’est par l’appel à la grandeur et au dépassement que nous pourrons rassembler les Français, les remobiliser et leur offrir un nouvel avenir.
Le général de Gaulle le rappelait dans son discours de Dunkerque : « les régimes, les gouvernements, nous savons ce que c’est : des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas ». L’enjeu et notre responsabilité sont là. Il s’agit de permettre à notre peuple de renouer avec son destin et de retrouver le chemin qui monte, celui qui le mènera vers de nouveaux sommets.
Bon week-end à tous, en communion avec nos frères et sœurs ukrainiens, dans la vérité, la détermination et l’espérance
Amicalement
François
François Vigne
Président de la France en marche