Depuis 48 heures, nos élus crient haro sur les impôts. Après le ras-le-bol fiscal, nos dirigeants découvrent avec terreur la sanction électorale. L’impôt serait coupable de tout !
 
« Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. » L’impôt constitue un bouc émissaire trop facile si l’on oublie de rappeler qu’il n’est que la conséquence d’un excès de dépenses publiques. Il n’y a que deux façons de les financer : les impôts et la dette. En ayant laissant filer la dette publique jusqu’à 95% du PIB, les dirigeants qui se succèdent depuis 35 ans en ont rendu l’usage impossible. Les pouvoirs publics n’ont donc plus d’autre solution que d’augmenter les impôts, en les dissimulant sous toutes des identités et formes possibles, pour financer la dérive incontrôlée des dépenses.
 
François Hollande a tort de laisser croire que notre salut viendra de la désormais mythique inversion de la courbe de chômage. Le recours massif aux emplois aidés qu’il utilise pour y parvenir engendre une nouvelle dépense publique pour financer des emplois en grande majorité improductifs.
 
Le retour d’une croissance molle que le pouvoir implore ne suffira pas à compenser la hausse naturelle des dépenses actuelles. Leur gel n’est pas non plus la solution. Il conduirait à figer le système sans nous laisser aucune marge de manœuvre pour financer nos priorités.
 
A 57% de dépenses publiques, l’heure des choix a sonné.
 
L’ensemble des observateurs étrangers, à commencer par les autorités européennes, nos plus proches voisins et tous les visiteurs étrangers, nous le disent : il y a en France trop de dépenses publiques, trop de charges sociales et trop d’impôts. Nous n’aurons pas raison contre tout le monde. Il n’y a que la Corée du Nord pour le croire avec le succès que l’on sait…
 
Nous devons réduire le coût de fonctionnement du pays et sa dette pour donner plus de pouvoir d’achat aux Français. L’appauvrissement collectif n’est pas une option.
 
Faisons au contraire le choix de la sortie par le haut en travaillant collectivement plus, en adoptant une démarche citoyenne d’économie des deniers publics et nous attaquant à une refondation volontariste de notre modèle national.
 
Arrêtons de mentir aux Français. Il n’est plus temps de tergiverser. C’est maintenant qu’il faut changer !

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