La révélation des destructions des oeuvres antiques du musée de Mossoul et du site de Ninive par des éléments de Daech en décembre et janvier dernier a suscité plus de réactions des autorités publiques françaises que les derniers crimes perpétrés contre les chrétiens d’Orient ! François Hollande refuse de parler de leur martyre et même de citer leur identité chrétienne !

Il est temps pour le pouvoir de sortir de son laïcisme étriqué et de son immobilisme vis-à-vis du drame des chrétiens d’Orient. Car en s’attaquant à eux, c’est notre civilisation et nos valeurs que les terroristes islamistes veulent abattre.

La France doit être à la hauteur de son histoire, de sa mission particulière au Moyen-Orient et de son statut de patrie des droits de l’homme. L’abstention de l’exécutif est coupable. Nous ne pourrons pas dire : nous ne savions pas !

La France doit prendre l’initiative, avec l’Europe, d’une force internationale assurant la sécurité des chrétiens d’Orient et leur permettant de pratiquer leur religion librement dans leur pays. Nous devons demander aux Etats du Golfe d’y participer, financièrement et militairement, pour renforcer encore la légitimité de l’intervention et pour éviter tout double-jeu. En la matière, tous ceux qui ne seront pas avec nous seront contre nous.

Défendre les chrétiens d’Orient, c’est protéger toutes les minorités et œuvrer à un projet de réconciliation et de concorde nationales dans les différents pays concernés. C’est aussi défendre les valeurs de la France.

Ne rien faire, c’est abandonner le Moyen-Orient aux obscurantistes de Daech. Ne rien faire, c’est aussi empêcher la rencontre des civilisations, encourager leur choc et faire de l’esprit du 11 janvier un fantôme.

L’heure n’est plus à la tergiversation et à l’attentisme. Il faut agir.

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