Il faut saluer l’accord de Paris intervenu ce soir. C’est un premier pas dans la bonne direction. La route sera longue, mais le fait que les 195 nations et l’Union européenne aient décidé de s’engager ensemble pour un objectif climatique ambitieux est une excellente nouvelle.

Au moment où le terrorisme islamiste pourrait nous faire douter, cet accord montre que le progrès reste possible et que nous avons les moyens de faire advenir ensemble un monde meilleur.

La diplomatie française a joué un rôle décisif dans ce succès. Nous devons tous nous réjouir qu’elle se soit montrée à la hauteur de la France. Au delà des querelles sémantiques sur son caractère engageant, l’accord signé hier nous engage tous. C’est notre responsabilité collective, en commençant par nos gouvernants, qu’il ne reste pas lettre morte et que ses engagements deviennent réalité.

La conversion écologique que symbolise l’Accord de Paris implique un remaniement profond de nos manières de vivre, d’agir, d’entreprendre, de produire, de consommer et de gouverner. Elle induit aussi une conversion sociale et une transformation des rapports sociaux. La terre sera d’autant plus habitable et durable que nous saurons la préserver et la partager.

Après le temps de la négociation et des discours, la priorité est maintenant à l’action ! Un excès d’optimisme sans transformation réelle serait aussi stérile qu’un scepticisme paresseux. Plus que jamais, notre terre a maintenant besoin d’actes !

Laisser un commentaire