Par deux fois en moins d’un mois, le pouvoir s’est abrité derrière des instances sans légitimité démocratique pour tenter de justifier sa politique.

Il y a quatre semaines, le Premier ministre attribuait aux partenaires sociaux le premier rôle pour réfléchir à sa « remise à plat fiscale », alors que le peuple ne leur a confié aucun pouvoir fiscal.

Aujourd’hui, le pouvoir utilise l’avis d’un panel de 18 citoyens « représentatifs » de la population dans le cadre la conférence de citoyens sur la fin de vie pour faire préconiser « la légalisation du suicide médicalement assisté et, dans certains cas particuliers, des « exceptions d’euthanasie »… Comme tous les instituts de sondages le savent, un panel de citoyens ne commence à être représentatif qu’à partir de 1000 personnes au minimum. Nous en sommes loin !

Insidieusement, l’exécutif cherche ainsi à utiliser des organes non démocratiques pour donner un semblant de légitimité sa politique. Nous devons refuser cette forfaiture.

Sur deux sujets aussi fondamentaux que les impôts ou l’euthanasie, c’est aux parlementaires seuls, élus par le peuple à cette fin, qu’il revient de décider et de voter la loi qui s’impose à tous.

Nous appelons les républicains de tout bord à refuser ces pratiques gouvernementales qui relèvent du déni démocratique. Il en va de notre liberté.

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