Les Français ont parlé.

Ils ont décidé pour leur majorité de s’abstenir et pour les autres de porter le FN à la place de premier parti national. C’est une mauvaise nouvelle pour la France et c’est une mauvaise nouvelle pour l’Europe.

Le premier responsable de cette situation est François Hollande, dont l’échec absolu de la politique menée depuis deux ans et l’instrumentalisation du vote FN sont en train de produire leurs effets destructeurs. Mais les grands partis d’opposition se sont également montrés incapables de représenter une alternative crédible et de proposer un projet européen convaincant. Le succès de la CDU de la chancelière Merkel montre que le rejet de l’Europe n’est pas une fatalité et que le vote des électeurs français sanctionne d’abord leurs grands dirigeants politiques.

Il faut tirer toutes les conséquences des élections du 25 mai pour la politique française. Il faut en tirer toutes les conséquences pour la construction européenne. L’Europe a besoin de nouvelles fondations. Elle doit être gouvernée autrement. On ne peut pas faire l’Europe contre ses peuples. Il revient désormais aux dirigeants de l’Union de s’assurer de l’adhésion des citoyens de ses nations au projet européen qu’ils mettent en œuvre et de tout faire pour la mériter.

Le vote de ce soir est grave. Il affaiblit encore la voix de la France en Europe, déjà éreintée par l’absence de crédibilité et de leadership de François Hollande. Il témoigne aussi de l’accélération de la décomposition de la vie politique française.

Le vote des Français renforce notre détermination à refonder la vie politique française et à offrir une alternative crédible. Nous voulons que notre pays retrouve confiance en lui-même. La France doit redevenir la France, nation forte au sein d’une Europe forte.

Plus que jamais, nous sommes déterminés à rassembler les Français autour d’un nouveau projet de croissance, d’avenir et d’espoir pour notre pays tout entier.

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