Chers Amis,
La configuration actuelle de l’élection présidentielle appelle une mobilisation urgente. Dans l’hypothèse où Jean-Luc Mélenchon serait amené à rallier Benoît Hamon, le risque est réel de voir un second tour de l’élection présidentielle opposant Marine Le Pen au candidat du Parti socialiste. La colère légitime des électeurs face à l’échec des politiques menées depuis 35 ans a déjà balayé leurs principaux acteurs. Ils se croyaient pourtant inamovibles et se voyaient vainqueurs. Ceux qui pensent acquise la présence de François Fillon et forte sa capacité à rassembler au-delà de son socle actuel se trompent. Rien n’est moins sûr.
Dans ces circonstances, je suis déterminé à avancer et à réunir les Françaises et les Français autour d’un programme résolument novateur et rassembleur. Je crois profondément en la France, en son potentiel, comme en son avenir. Comme vous tous, je ne veux pas la voir tomber en de mauvaises mains. Les exemples britannique ou américain doivent nous servir de leçon. Le week-end dernier encore, la suppression de la loi Dodd-Frank sur le contrôle des dérives bancaires, ainsi que celle des lois anti-corruption dans l’énergie ont montré la route totalement aventureuse et malheureusement régressive sur lequel sont embarqués les Etats-Unis.
La France mérite mieux ! Dans les cinq prochaines années, nous allons devoir affronter un monde complexe aux risques nombreux. Les batailles de la croissance, de l’emploi, de la sécurité ou de la transition énergétique restent à mener, mais elles sont toutes gagnables. Comme en attestent le rapport accablant de la Cour des Comptes ou les affaires qui secouent la classe politique, il y a également urgence à transformer en profondeur les règles de gestion publique et les comportements politiques en les fondant sur des bases claires, efficaces et saines. Quant à l’Union européenne, elle a un immense besoin de vision et de leadership, ainsi que l’a encore montré le sommet de Malte la semaine dernière.
Je suis convaincu qu’un candidat de la société civile, capable de s’affranchir des querelles partisanes et des intérêts de clan, est aujourd’hui le mieux placé pour permettre à notre pays de sortir par le haut de la crise actuelle. Ne rien faire nous exposerait au pire. Mais si nous le voulons, ensemble, nous pouvons arracher notre nation à la spirale du déclin pour la remettre sur le chemin du progrès partagé. Pour cela, j’ai besoin de la mobilisation de chacun d’entre vous. C’est maintenant qu’il faut agir !
En avant, tous ensemble, pour la France !
Bon week-end à tous
François Vigne
Président de la France en marche
PS : suite à l’emprunt éhonté du nom La France en marche par Emmanuel Macron dans ses derniers meetings, j’ai engagé les procédures nécessaires pour faire cesser cette contrefaçon et respecter notre droit de propriété.
