Chers Amis,
Le succès appelle le succès. Nous enregistrons depuis quelques jours une dynamique supplémentaire dans la collecte des parrainages. Je compte sur vous tous pour accélérer le franchissement de la barre des 500.
Soyons clair. Il n’y a aucune recherche d’aventure personnelle dans ma détermination à aller de l’avant. Je suis par ailleurs pleinement conscient des risques de la dispersion. Mais je suis aussi convaincu de notre responsabilité d’agir.
Comme l’a dit Barack Obama à Chicago mardi dernier « Si quelque chose semble ne pas fonctionner correctement, remontez-vous les manches et faites des propositions. Si vos élus vous déçoivent, prenez un papier, rassemblez des signatures, et présentez-vous. Allez-y. Persévérez. Parfois vous gagnerez, parfois vous perdrez. Mais présumer de la bonne volonté des autres est risqué. » C’est le sens de notre démarche, c’est le sens de notre action.
Jamais, je n’oublierai les magnifiques paroles du général de Gaulle, lors de son discours de Bayeux du 16 juin 1946, sur la libération et le redressement de la France : « Le salut (…) vint, d’abord, d’une élite, spontanément jaillie des profondeurs de la nation et qui, bien au-dessus de toute préoccupation de parti ou de classe, se dévoua au combat pour la libération, la grandeur et la rénovation de la France. »
C’est avec beaucoup d’humilité que je regarde ce que nous avons accompli et ce que je suis. Mais je suis déterminé à faire tout ce qui est possible pour notre pays et à le servir, dans la mesure de mes moyens, à un moment difficile de son histoire, comme de celle du monde.
Le rapport publié mercredi par le Forum économique mondial, organisateur du Forum de Davos, pointe pertinemment l’exclusion sociale, les inégalités économiques et le réchauffement climatique comme les principaux risques pour notre planète en 2017. Cette situation exige des dirigeants qu’ils mènent des politiques responsables et inclusives, permettant à chacun d’espérer un avenir meilleur.
Plutôt que de la radicalité, il est clair que notre nation a besoin de détermination, de bon sens, d’une vision claire et d’une juste répartition des efforts. S’enfermer dans une rhétorique étroite et dans une position figée pour tenter de faire oublier ses faiblesses passées risque d’être suicidaire et de favoriser la tâche de Marine Le Pen, comme des représentants de la majorité actuelle, qu’elle soit incarnée par Manuel Valls, Arnaud Montebourg ou Emmanuel Macron. Les actes parlant mieux que les mots, nous savons tous, au vu de leur bilan collectif et individuel, où nous mènerait leur élection à la tête de l’Etat : dans une nouvelle impasse.
Ne nous trompons pas. Avec les moyens colossaux qui sont mis à son service, Emmanuel Macron n’est pas le candidat hors système qu’il prétend être, mais la bouée de sauvetage d’une technostructure qui ne veut pas céder sa place. En recrutant, pour finaliser son programme, le patron de France Stratégie, dont les derniers rapports sur la taxation des propriétaires occupants ou l’héritage vont dans le sens des dérives que nous subissons depuis 35 ans, il trahit le mouvement dans lequel il s’inscrit fondamentalement.
J’ai un autre projet pour la France, celui d’un Etat fortifié et recentré sur ses missions essentielles, celui d’un pays sans zone de non-droit, à la sécurité assurée pour tous les citoyens, celui d’un pays au système politique débarrassé du régime des partis actuel, celui d’un pays permettant à chacun, des plus jeunes aux plus âgés, de trouver un emploi, celui d’un pays décidé à intégrer tous ses immigrés, celui d’un pays donnant toute sa place à la famille comme cellule de base de la société, celui d’un pays dans lequel la marque du système éducatif ne soit plus l’échec, mais le succès scolaire, celui d’un pays dans lequel chaque citoyen puisse ambitionner de parvenir au plus haut niveau de l’échelle sociale quelle que soit son origine, celui d’un pays combattant sans relâche la pauvreté, celui d’un pays accélérant la transition énergétique pour assurer la santé de tous, préserver nos magnifiques paysages et créer une dynamique de croissance durable, celui d’un pays moteur d’un projet européen clair servant son avenir et celui de sa jeunesse, celui d’un pays exerçant sa mission historique de grande nation avec fierté, responsabilité et grandeur.
Je suis certain que tout cela est possible et que c’est ce que veulent les Français pour leur pays et pour leurs enfants. Nous avons le pouvoir de construire l’avenir auquel nous aspirons à la condition de prendre notre destin en main. C’est ce que je propose à tous nos concitoyens avec votre soutien !
Bon week-end à tous
François Vigne
Président de la France en marche