Chers Amis,

L’été arrive enfin, mais l’heure reste à l’action. Comme je vous l’ai indiqué, ma priorité immédiate est d’accélérer l’obtention de l’ensemble des parrainages permettant d’assurer la participation à la prochaine élection présidentielle. Soyons clair : je ne suis animé par aucune préoccupation d’ego, ni par le désir d’apparaître sur la photo, mais par la seule volonté de servir notre pays et d’agir sans attendre.

Le vote britannique sur le Brexit vient encore de démontrer la nécessité urgente d’imaginer des réponses nouvelles aux aspirations des peuples. Pourtant, le Conseil européen de mardi et mercredi a opté pour le statu quo ! Ce choix illustre l’incapacité de nos gouvernants actuels à s’affranchir des vieux schémas et des recettes du passé. Dans la même veine, au moment où notre dette publique a dépassé les 2137 milliards d’euros, François Hollande a préféré recourir à la vieille ficelle des promesses de baisse d’impôt plutôt que de proposer un nouveau dessein aux Français…

Il est temps de mettre à la retraite cette génération d’enfants gâtés de la politique, de filles et de fils prodigues de la République qui dilapident l’héritage commun. L’objectif n’est pas d’occuper durablement leur place, mais d’exercer le pouvoir le temps juste nécessaire pour remettre la France en marche en s’affranchissant de leurs habitudes, de leurs peurs et de leur immobilisme.

Le projet que j’ai pour notre pays n’est pas un catalogue de promesses, mais un ensemble de défis. Il résume non pas ce que je compte offrir aux Français, mais ce à quoi je veux les appeler.

La France a un immense potentiel. Elle peut avoir un brillant avenir, à la hauteur de son histoire. Il reste pour cela beaucoup de batailles à remporter, de réformes à mener et d’horizons à explorer. Nous devons sortir notre nation de son état d’épuisement actuel et la rassembler pour lui rendre son audace, sa capacité d’innovation et sa fierté. Il ne s’agit pas seulement de relever les défis de la paix, de la sécurité et de la révolution digitale, mais aussi d’imprimer une nouvelle dynamique de progrès social.

Nous sommes loin d’en avoir le monopole. Cette semaine, la ville de San Francisco a décidé de prendre les moyens de ramener la population de SDF à 0 en quatre ans. Alors que l’INSEE a confirmé lundi qu’un enfant sur cinq vit encore en France sous le seuil de pauvreté, nous devons retrouver une ambition de justice sociale et nous donner des objectifs clairs en la matière.

Aujourd’hui, c’est la question de l’avenir commun qui est posée. Une nation organisée et gouvernée comme la nôtre, avec l’indépendance qu’elle revendique, avec la liberté de choix qui est la sienne, avec les garanties sociales qu’elle offre, a-t-elle encore un avenir ? En avons-nous le courage et la volonté ?

Je ne me présenterais pas à la présidence si je ne croyais pas de tout mon coeur que c’est le souhait de la très grande majorité des Français, et en particulier de sa jeunesse, de répondre un oui franc et massif à ces questions. Encore faut-il que ce choix leur soit proposé !

Ce choix, c’est nous qui allons leur offrir, plein d’espoir et avec votre soutien, pour construire ensemble une France nouvelle, une France fidèle à ses valeurs et à son destin.

Bon week-end à tous

François Vigne

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