En moins d’une semaine, les attentats de Bagdad, de Dacca et d’Istanbul ont fait plus de morts que celui du Bataclan à Paris. Face à ces crimes, la pire réaction serait celle de l’indifférence ou du mépris.

Bien sûr, les pays qu’ils viennent de frapper ont une histoire et une culture différentes des nôtres. Bien sûr, nous avons de claires divergences avec leur régimes ou leurs dirigeants.

Mais nous devons, au delà de ces différences, témoigner aux victimes de ces sanglants attentats et à leurs proches la même indignation et la même solidarité que celles nous avons exprimées lors des attentats de Paris, de Bruxelles ou d’Orlando.

Quand des innocents sont assassinés au Pakistan, en Irak ou en Turquie par des terroristes islamistes, c’est l’ensemble de l’humanité qui est visée, c’est notre conscience commune qui est souillée, c’est notre sécurité collective qui est menacée. Abandonner le Pakistan aux terroristes de l’Etat islamique serait leur donner les clefs du feu nucléaire !

Faire deux poids deux mesures, définir les nations par leurs différences plus que par ce qui les rassemble, c’est creuser le fossé entre les peuples au seul bénéfice de ceux qui sèment la haine et qui encouragent le conflit. C’est ainsi que l’humanité cesse de progresser. C’est ainsi que prospèrent les conflits.

La lutte contre le terrorisme islamiste sera longue. Impliquant des régions agitées, des États défaillants et des ennemis diffus, elle sera également complexe. Mais il y a dans le monde l’ensemble des moyens nécessaires pour écraser nos ennemis. Nous avons tout pour vaincre, mais nous n’y parviendrons qu’ensemble.

Il nous revient de montrer l’exemple et de travailler à unir tous les peuples pour réaliser le monde auquel nous aspirons, un monde dans lequel le terroristes islamistes ne menacent plus notre pays, un monde dans lequel les soldats Français pourront rentrer chez eux sans crainte de laisser les combats reprendre.

Confiants dans la justesse de notre cause, résolus à la défendre et infaillibles dans notre détermination c’est notre responsabilité d’associer tous les pays, sans distinction, à notre combat pour un monde meilleur.

 

lfm_2016