Chers Amis,
L’heure est venue d’agir. La victoire, d’abord impensable, puis de plus en plus probable, de Donald Trump à la primaire républicaine américaine, la possibilité du Brexit ou la remise en cause du droit d’asile en Autriche après le succès de l’extrême-droite au premier tour de la présidentielle de dimanche dernier le démontrent. Si le pire n’est pas sûr, il est toujours possible. C’est notre responsabilité de faire en sorte que le meilleur l’emporte.
Jamais, depuis longtemps, la situation n’a été aussi incertaine. La starification éphémère de l’un ou de l’autre illustre la fébrilité et l’immense fragilité du système, qui laissent le champ ouvert à toutes les évolutions.
Nous vivons des bouleversements profonds. Nous sommes au seuil d’une nouvelle époque, riche de formidables possibilités et de dangers inconnus, d’espoirs prometteurs et de menaces réelles.
Le pays l’a parfaitement compris. Il attend des mesures fortes, en phase avec les besoins du temps. Mais les candidats annoncés à la présidentielle ont en commun avec nos dirigeants actuels d’avoir échoué depuis trop longtemps à apporter des solutions aux problèmes de la France, à commencer par celui du chômage, et de l’avoir mal préparée au monde de demain, en restant prisonniers de leurs propres étiquettes et des postures partisanes. L’exemple des derniers présidents confirme qu’on ne change pas à 50 ans !
Le défi est clair. Nous devons transformer le pays, éliminer ses blocages, l’affranchir des habitudes qui paralysent et mettre un terme aux mauvaises pratiques, sans sacrifier tout ce qui a été accompli et gagné depuis 1945, en France et en Europe. Or, la tentation peut être grande de jeter le bébé avec l’eau du bain, quitte à repartir en arrière.
Ce n’est pas avec un catalogue, même long, de mesures, ni en se contentant de pratiquer l’évitement, qu’on échappera ce risque, mais en rassemblant les Français autours d’une vision claire pour la France et son avenir, établie sur des valeurs solides.
L’histoire du monde n’est pas celle d’une progression linéaire. C’est la responsabilité des peuples, guidés par leurs dirigeants, de choisir le bon côté de l’histoire. Elle nous revient aujourd’hui.
Différer plus longtemps et remettre à cinq ans seraient une faute. C’est à notre génération d’imaginer les solutions permettant d’aller de l’avant, avec le seul souci de la grandeur de la France et du bien commun. C’est le programme de la France en marche et c’est pour cela que nous nous engageons maintenant.
Bon week-end à tous
François Vigne