Chers Amis,

Dans un an, la France aura un nouveau président. Sa responsabilité sera grande, car il sera celui qui fera entrer notre pays dans les années 2020, le temps de la maturité pour notre siècle, et celui qui aura la charge de lui faire rattraper le temps perdu et de lui rendre toute sa place. Nous avons donc un an pour convaincre.

Un an pour convaincre que notre peuple a tous les moyens de relever les défis de notre époque à condition de le faire ensemble. 70% de nos compatriotes considèrent que la lutte des classes domine toujours les rapports sociaux. Cette fracture sociale, toujours ouverte, jamais guérie, nous voulons la faire disparaître en renforçant les compétences de la population, en favorisant la mobilité de tous les actifs et en réenclenchant l’ascenseur social. Car la France ne pourra jamais avancer si chaque alternance est vécue comme la victoire d’une classe contre une autre et consiste à défaire ce qu’a fait la majorité précédente ! C’est au contraire en retrouvant la volonté d’avancer unis vers un même but que nous pourrons faire renaître notre pays.

Un an pour convaincre que nous pouvons affranchir notre démocratie des pratiques d’un autre âge qui la gangrènent, à commencer par le clientélisme. Nous ne devons plus accepter qu’un président de la République puisse, à 12 mois du terme de son mandat, avoir déjà engagé plus de 6 milliards de nouvelles dépenses dans un seul but électoral. Des solutions sont possibles pour prévenir ces dérives, comme le financement obligatoire de toute mesure dès son annonce ou la communication instantanée, sous le contrôle de la Cour des comptes, de l’impact de ces dépenses, une fois montée en régime, sur le budget de l’Etat. C’est notre responsabilité de les mettre en oeuvre.

Un an pour convaincre que nous pouvons redonner un sens et une direction à l’Europe. On ne la grandit pas en faisant semblant, comme François Hollande cette semaine, de découvrir au dernier moment l’état des négociations sur le Traité transatlantique de libre-échange, alors que la Commission agit sous le contrôle des différents chefs d’Etat de l’Union. Mais c’est en reprenant son contrôle, avec une vision claire de ce qu’elle doit être et de ce qu’elle doit devenir, qu’on défendra les intérêts de la France et qu’on offrira à l’Europe un avenir.

Un an pour convaincre notre jeunesse que notre pays peut retrouver sa grandeur, mais que ni Marine Le Pen, ni Jean-Luc Mélenchon, qui rassemblent aujourd’hui la moitié de ses intentions de vote, ne travaillent pour elle. Son avenir est la véritable motivation de notre engagement. C’est en rejoignant notre projet, dont les portes et les responsabilités leur sont grandes ouvertes, que nos jeunes pourront construire un pays à la hauteur de son histoire et de leurs ambitions, une nouvelle France !

Nous fêterons demain le 71ème anniversaire de la victoire sur le régime nazi, lundi le 66ème anniversaire de la déclaration Schuman fondant la construction européenne. Le monde est aujourd’hui est très différent. Mais nous ne saurions oublier que nous sommes les héritiers de ces hommes et de ces femmes qui se sont battus pour que nous ayons la chance de vivre, au delà des difficultés et des défis auxquels nous sommes quotidiennement confrontés, la période la plus pacifique, la plus libre et le plus prospère de l’histoire.

Fiers de leur héritage et refusant d’assister au lent déclin de notre pays comme à la décomposition des conquêtes et libertés pour laquelle notre nation s’est toujours engagée, nous sommes décidés, sans plus attendre, à reprendre leur flambeau.

C’est le fondement de ma candidature. L’heure est venue d’agir avec force et détermination.

Je compte maintenant sur votre soutien car c’est entre nos mains à tous que reposera le succès ou l’échec de notre entreprise.

Bon week-end à tous

François Vigne

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