François Hollande a décidé de gouverner la France à la godille : un coup à droite, un coup à gauche.

Il y a quinze jours François Hollande donnait des gages à l’aile droite de sa majorité en ressortant le projet de gouvernement économique de la zone euro et préparant les Français à « travailler un peu plus longtemps». Hier, il jouait les adolescents rebelles en affirmant « La Commission n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire » pour satisfaire son aile gauche.

Résultat : ni les Français, ni nos partenaires ne savent où va la France, la défiance vis-à-vis de notre économie s’accroît et l’euroscepticisme est renforcé.

Au total, ces propos inconséquents auront fait deux victimes : la France et l’Europe, et deux gagnants : l’europhobie et le chômage.

François Hollande doit cesser de gouverner le pays comme il dirigeait le Parti Socialiste. Il doit assumer ses choix vis-à-vis de son aile gauche, comme François Mitterrand a su le faire il y a trente ans.

Le retour à la confiance et à la croissance suppose crédibilité, lisibilité et cohérence de l’action politique. Le temps du déni de réalité est terminé.

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