Les chiffres ont un avantage : ils ne mentent pas !
Malgré les dénégations de ceux qui l’ont initiée, la baisse de la natalité pour la troisième année consécutive est la conséquence claire et directe de la politique anti-familiale mise en œuvre après l’élection de 2012. Passé de ministre à président, Emmanuel Macron ne l’a pas été remise en cause. Les chiffres publiés mardi en montrent l’effet désastreux.
Si le vieillissement de la population en âge de procréer a marginalement joué, il n’explique pas l’essentiel de la baisse du taux de fécondité. Stable à deux enfants par femme de 2006 à 2014, il a soudainement chuté à partir de 2014 pour s’abaisser à 1,92 en 2016, puis 1,88 en 2017 !
Alors que la politique familiale, maintenue avec intelligence et constance par les gouvernements qui se sont succédé, avait été la seule véritable réussite politique française des 75 dernières années, les apprentis sorciers élus en 2012 ont cassé ce joyau qui faisait l’honneur, le succès et la force de notre pays.
En s’attaquant successivement aux allocations familiale, au quotient familial et à la prime de naissance, ils ont conduit des milliers de familles françaises à retarder ou renoncer à leur projet d’enfant. Ils ont également détruit de nombreux emplois familiaux, qui n’ont toujours pas été remplacés. Faute supplémentaire, ils n’ont même pas amélioré les services aux familles, en matière par exemple de crèches ou de gardes d’enfants.
La démographie est un sujet trop sérieux pour être laissé aux jeux des idéologues et autres cyniques de tous bords. Eu égard aux effets redoutables à long terme de la baisse de natalité, il est urgent de renouer avec une politique familiale digne de ce nom, assurant aux familles, quels que soient leurs revenus, le soutien national et permettant la reprise de la natalité pour le plus grand intérêt de pays.
L’heure est venue de réinvestir dans la jeunesse et dans les familles qui la portent. C’est la responsabilité du président de la République de réaffirmer solennellement le caractère prioritaire de la politique familiale pour la nation, ainsi que du principe d’universalité des allocations familiale, et de dégager les moyens budgétaires nécessaires pour réparer l’injustice faite aux familles depuis le quinquennat Hollande.
Il en va de l’avenir, de la souveraineté et de la prospérité de la France !