La décision de la Fédération mondiale des Bourses de transférer, après 52 ans de présence parisienne, son siège à Londres pourrait apparaitre anecdotique.

Elle sanctionne en fait la perte de compétitivité et de rayonnement de notre pays.

Venant après la publication du classement annuel de la Banque mondiale « Doing Business 2014 », elle est une nouvelle illustration des méfaits de la politique menée par l’exécutif.

La France a perdu quatre nouvelles places au classement mondial pour le climat des affaires. Notre pays se retrouve à la 38ème place sur 189. Il est désormais considéré plus facile de créer et développer une entreprise au Rwanda, en Arabie saoudite ou en Géorgie qu’en France !

Il ne sert à rien de le nier ou de faire l’autruche : nous sommes en concurrence. Et la plupart des autres pays se battent pour attirer entreprises, institutions et talents.

Le coût du travail est un facteur déterminant. Mais la crédibilité du pouvoir politique l’est tout autant. En 1961, Paris n’était pas la première place financière mondiale. Mais notre pays rayonnait grâce au talent et à l’efficacité de la politique du Général de Gaulle.

La France de François Hollande n’attire plus assez. Elle rebute même.

Des entreprises et des institutions qui partent ou qui ne viennent pas, ce sont autant d’emplois que nous perdons ou que nous ne créerons pas.

Si nous voulons vaincre le chômage, nous devons restaurer notre compétitivité et renforcer notre attractivité. Il faut le faire vite, car le temps perdu ne se rattrape pas.

Un commentaire

    • lidove isabelle

      Notre compétitivité nous fait défaut. Il est vrai que depuis les années 80, nos chers politiques n’ont voulu que des têtes pensantes (pour preuve tout le monde doit avoir le bac aujourd’hui) au détriment de l’artisanat. Il ne faut pas oublier que ce sont ces petites entreprises qui font aussi la force de notre pays. Alors relançons l’apprentissage, et on s’apercevra que des talents naîtront, et que d’un autre côté, une certaine forme de petite délinquance diminuera. En effet, qu’avons-nous à proproser à notre jeunesse pour lui donner envie d’être fière d’être française, et lui redonner le goût de la compétitivité? Pas grand chose, et ce n’est pas notre Président qui transpire le courage et l’énergie. Ce n’est pas dans un pays d’assistés que l’on donne envie aux gens de travailler, d’être créatifs, et de se battre, bien au contraire. Mais il faut que M.Hollande se méfie, une partie du peuple gronde de plus en plus. Il se pourrait qu’il lui arrive la même chose qu’à Louis XVI.

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