Alors que les dernières statistiques américaines de l’emploi ont confirmé le dynamisme du marché du travail avec la création de près de 300 000 nouveaux emplois en décembre et que l’Allemagne et la Grande-Bretagne sont également en situation de plein emploi, l’Italie montre à son tour que le chômage peut baisser quand les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires.
Selon les chiffres provisoires publiés jeudi 7 janvier par l’Institut national de statistique italien, le chômage est passé de 11,5% à 11,3 % de la population active entre octobre et novembre 2015. Sur un an, la baisse atteint 14,3 % avec 479 000 chômeurs de moins.
Matteo Renzi a ainsi réussi en moins de 2 ans à inverser la courbe du chômage quand François Hollande et son gouvernement s’en sont montrés incapables en près de 4 ans !
La baisse du chômage italienne n’est pas due au hasard. Elle est le résultat des réformes de structure mises en œuvre par le Premier ministre italien et son gouvernement concernant en particulier l’organisation politique et administrative transalpine, ainsi que le marché du travail avec le Jobs act et la création d’un contrat de travail unique à droits progressifs.
En France aussi, le chômage aurait pu baisser si l’exécutif avait pris les mesures nécessaires. Mais François Hollande et Manuel Valls préfèrent, comme indiqué par le chef de l’Etat lors de ses voeux du 31 décembre, poursuivre une politique de traitement social du chômage dont les 40 dernières années ont démontré l’inefficacité. Une fois encore, la peur du changement et le choix de l’immobilisme nous conduisent dans l’impasse.
Pour gagner la bataille de l’emploi et que la France reparte, il nous revient de mettre en œuvre les réformes indispensables que les Français attendent, à commencer par celle du marché du travail et celle de l’organisation de l’Etat. C’est la condition de la prospérité comme de l’unité nationale. C’est aussi notre priorité. Il y a urgence !
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