Aux termes de l’article 8 de la Constitution, il revient au Premier ministre de demander au président de la République de mettre fin aux fonctions de Christiane Taubira.

La semaine garde des Sceaux a choisi jeudi dernier de manquer une nouvelle fois à la solidarité gouvernementale et de créer une nouvelle polémique pour tenter d’étouffer le scandale du logement à caractère social dans lequel elle a emménagé à la mi-décembre. Elle n’a aucune excuse en la matière après tous les affaires déjà intervenues et le devoir de vigilance qu’elles imposent à tous les ministres concernant le choix de leur logement.

Alors que le président n’a cessé de faire référence aux valeurs de la République pendant les cinq jours de commémoration officielle des attentats des attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015, le respect de celles-ci impose la cessation des fonctions de la ministre de la Justice.

En la refusant pour des motifs politiciens, François Hollande montre une fois encore, comme récemment pour le cumul des fonctions ministérielles et régionales de Jean-Yves Le Drian, que la règle n’est pas la même pour tous et que le respect des valeurs républicaines reste, au plus niveau de l’Etat, soumis à la gestion des intérêts partisans.

Les circonstances actuelles et la nécessité de rassembler la nation autours de ses valeurs essentielles impose plus que jamais de retrouver la cohérence entre les principes et l’action. Il n’y a pas de République sans éthique. L’intérêt de la France exige le départ du Christiane Taubira du gouvernement.

lfm_2016

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