La remontée du chômage en décembre montre que le combat pour le plein emploi reste à gagner.

Si le chômage a enfin commencé à baisser en 2016, il reste très élevé avec 5 475 700 demandeurs d’emploi de catégories A,B, C à fin décembre 2016 et 25% des jeunes de 15 à 24 ans sans emploi, chiffre multiplié par 3,5 en 40 ans ! Nous sommes encore fortement en retard sur les  meilleurs de la classe, qu’il s’agisse de l’Allemagne, des Etats-Unis ou du Royaume-Uni.

Plus que jamais, nous devons tout mettre en œuvre pour atteindre le plein emploi et permettre à tous les Français, à commencer par les jeunes, de travailler. Cela suppose de stopper la dérive des finances publiques pour réduire les charges fiscales et sociales qui grèvent la compétitivité des entreprises françaises et de l’emploi, de supprimer les obstacles à la mobilité, des régimes spéciaux aux différents statuts existants et aux autres rentes de situation, pour créer un vrai contrat ainsi qu’un régime de Sécurité Sociale universels et de donner une véritable priorité à la formation, qu’il s’agisse de l’école, de l’apprentissage, de l’enseignement supérieur et de la formation permanente.

Nous devons aussi concentrer les moyens sur les secteurs et les entreprises d’avenir, en particulier ceux de l’intelligence artificielle, du digital ou de l’automatisation, plutôt que de continuer à soutenir des canards boiteux dont le maintien artificiel en vie entraîne tant de chômage.

Les solutions sont claires. Encore faut-il se décider à les mettre en œuvre avec constance et détermination à l’inverse de ce qui a été fait depuis cinq ans. C’est le fondement du projet de la France en marche. C’est aussi la condition de la victoire contre le chômage et d’un plein emploi durable.

lfm_2016