Le gouvernement a décidé d’amputer, dans un mouvement de panique électorale, ses recettes fiscales d’un milliard d’euros.

C’est le montant même qu’il a demandé la semaine dernière au ministère de la Défense d’économiser encore, alors que nos armées n’ont jamais été engagées sur autant de théâtres d’opération au même moment et qu’elles sont à l’os après 30 ans de baisse interrompue de leur budget.

Le président de la République et son gouvernement s’étaient pourtant engagés, il y a quelques mois encore, à préserver les crédits de la défense dans leur intégralité, au motif qu’il en allait de la sécurité de la France !

La nouvelle réduction des crédits militaires menace également notre industrie de la défense. Dans deux ans au plus tard, nous verrons Arnaud Montebourg hurler aux loups face au risque de faillite d’entreprises clefs de cette filière technologique d’excellence, mais il sera encore trop tard.

Le pouvoir préfère aujourd’hui gaspiller dans l’urgence des sommes indispensables au maintien de notre souveraineté stratégique. Une nouvelle fois, il sacrifie l’essentiel pour préserver l’accessoire, à savoir ses intérêts électoraux immédiats. Cela ne peut, ni ne doit durer !

 

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